Publié le dans la catégorie Bonne Gouvernance, Police de Proximité
Du lundi 28 janvier 2019 au vendredi 1er févier 2019, se sont réunis à Bujumbura ( l’Hôtel Club du Lac Tanganyika), les responsables de haut niveau en matière de la prévention et de la réduction des risques de catastrophes en provenance des pays constitutifs de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC). Le ministre burundais de la sécurité publique et de la gestion des catastrophes a ouvert et clôturé officiellement les cérémonies au nom du gouvernement de la République du Burundi.
Selon CP Ntemako Antoine, Directeur général de la protection civile et de la gestion des catastrophes et président de la plateforme nationale pour la réduction des risques de catastrophes, le rendez-vous renfermait une série d’activités.
Premièrement, il s’agissait de la réunion du réseaux des parlementaires pour la résilience aux catastrophes en Afrique centrale.
Deuxièmement, ont eu lieu les consultations entre directeurs et techniciens de haut niveau chargés de météorologie en Afrique centrale.
Troisièmement et dernièrement, il y a eu une réunion entre les points focaux nationaux pour la réduction des catastrophes en Afrique centrale.
A la fin des activités, une série de recommandations ont été formulés
Pour les pays frontaliers avec la République Démocratique du Congo où le risque d’Ebola sont très élevés, il a été demandé de mettre en place un plan stratégique concerté de lutte contre cette épidémie et en réduire la propagation.
Il a été demandé aux Etats membres de doter de moyens suffisants aux services météo nationaux
Les Etats ont été invités de redoubler d’efforts dans le domaine de la réduction des risques de catastrophes.
Tous le pays de la CEEAC ont été recommandés d’élaborer, chacun en ce qui le concerne, une cartographie des risques
Il a été également convenu la mise en place d’une base de données et un service statistique en matière de réduction des risques
Dans tous les discours un message est revenu : que les catastrophes naturelles n’ont pas de frontières et que par conséquent les Etats se doivent de collaborer pour les prévenir, sans oublier de se porter mutuellement secours si le pire venait à se produire.
Au nom du gouvernement, le ministre burundais de la sécurité publique et de la gestion des catastrophe CPC Bunyoni Alain Guillaume a fait savoir que la République du Burundi a déjà réalisé un pas de géant dans le domaine de la réduction des risques de catastrophes en mettant en place un cadre légal et institutionnel en la matière et ainsi mettre en oeuvre les recommandation du cadre d’action de Sendai
signalons que les risques de catastrophes communs à tous les états membres de la CEEAC sont notamment les inondations, les incendies, la sécheresse et la famine, les risques volcanique, les maladie contagieuses comme la fièvre à virus Ebola et le éboulements de terrain
OP1 Niyonzima Dieudonné