MINISTERE DE L'INTERIEUR, DU DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE ET DE LA SECURITE PUBLIQUE

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MINISTERE DE L’INTERIEUR, DU DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE ET DE LA SECURITE PUBLIQUE

L’objectif global du Ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de sécurité publique est: « LE CITOYEN AU CENTRE D’INTERET ».

Contacts

Ministère de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité Publique
Ngagara,Quartier Industriel,
Avenue Nyabisindu,N° 17
Bujumbura, Burundi.
Téléphone1 :+257 22 22 24 78
Téléphone2 :+257 22 22 98 67
FAX : +257 22 22 90 90
Boite Postal : 7413 Bujumbura

Secrétariat Permanent Sécurité : +257 22258265
Assistant du Ministre : +257 22258264
E-mail : mininter@infos.gov.bi

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Célébration de la journée mondiale des droits des femmes

Publié le dans la catégorie Actualités, Développement communautaire


En date du 8 mars 2025, à Bubanza, le Burundi s’est joint au monde entier pour célébrer la journée mondiale de la femme sous le thème national : « Femme, pilier du développement : Soutenons la pour l’atteinte de la vision 2040-2026 de notre pays », un thème incitant tout burundais et tout étranger se trouvant au Burundi de soutenir la femme dans son auto développement et de reconnaitre son apport dans le développement du pays en la soutenant pour la réalisation de la vision du Burundi, pays émergeant en 2040 et développé en 2060.

Dans son mot d’accueil, le gouverneur de province, Nizigiyimana Cléophace, a signalé que la sécurité est bonne sur toute l’étendue de la province. La population en générale et les femmes en particulier vaquent normalement à leurs activités quotidiennes, en témoigne la bonne récolte encaissée lors de la saison A.

En ce référant au thème de l’année et en collaboration avec les responsables du parti politique au pouvoir, la province a initié l’encadrement des femmes en réunissant les élites de la province (personnes ayant des masters et des doctorats) pour les aider à élaborer des projets répondant aux normes exigées par le PAEJ, la banque des femmes et celui des jeunes ; ce qui a permis à la province d’être classée première dans la conception des projets soumis pour l’octroi des crédits dans celles-ci. Grâce aux crédits que les banques leur ont octroyés, les femmes se sont attelées aux travaux de développement jusqu’à implanter leurs propres unités de transformation de produits comme le maïs, le tournesol, le savon en poudre dit OMO, le vin produit par des sœurs religieuses à Mpanda, etc. Leur contribution au sein des foyers a sensiblement contribué à la réduction des violences conjugales.

La population se réjouit de l’implantation de l’université à Bubanza pour enseigner aux jeunes la notion d’entreprenariat, la transformation des produits agroalimentaires et l’hôtellerie. Le gouverneur invite les jeunes filles à profiter de cette occasion pour s’y inscrire et y acquérir des connaissances nouvelles ou renforcer leurs capacités dans ces domaines afin d’être compétitives au niveau national et international.

Il a vivement remercié le gouvernement du Burundi qui a initié les travaux de réhabilitation de la Route Nationale n° 9 qui ont débuté à Kivoga, ce qui va faciliter le mouvement de la population en général et les femmes de Bubanza en particulier qui sollicitent incessamment différents services dans la capitale économique.

Quant au représentant du Forum des femme au Burundi, Bucumi Emérence, elle apprécie positivement le pas franchi dans le soutien apporté aux femmes et l’augmentation du nombre de femmes dans les instances de prise des décisions comme la présidente de l’institution de l’Ombusman, les ministres, les parlementaires, les directrices générales des banques ; pour certaines activités visant à maintenir les filles aux endroits leur permettant d’acquérir des connaissances comme l’alimentation dans les écoles, ce qui fait que le nombre d’écolières a augmenté dans les établissements.

Néanmoins, Bucumi Emérence n’a pas manqué de déplorer la violence conjugale entre conjoints, pouvant même se traduire en cas de meurtre ou assassinat, les femmes mises en situation de concubinage ou maltraitées. Ce qui est déplorable, ajoute-t-elle, des cas de maris maltraités par leurs épouses où certains rapports que le Forum a pu avoir font état des cas de maris ayant été assassinés par leurs épouses. Elle a alors interpellé tous les intervenants, surtout l’administration et la justice, d’œuvrer ensemble pour éradiquer ces phénomènes et au gouvernement, de réviser le code des personnes et de la famille pour élucider les cas pouvant porter à confusion pour leur application en cas de conflit ou de divorce.

Parmi les grandes activités réalisées par le Forum des femmes, outre la sensibilisation et le renforcement des capacités régulièrement organisées à l’endroit des femmes, figurent aussi les séances de sensibilisation sur la bonne cohabitation dans les foyers et le rôle de la femme dans l’éducation des enfants notamment les jeunes filles. Cela s’inscrit dans le cadre de la revalorisation de la culture burundaise et de l’éducation dans les familles afin de combattre notamment les grossesses non désirées et la multiplication des enfants de pères inconnus au niveau de l’Etat civil.

Dans son allocution, le président de la république, Gén Maj Ndayishimiye Evariste, a rappelé que cette journée mondiale de la femme est une occasion de faire une introspection quant à l’apport de la femme dans le développement familial. Au Burundi, la femme a toujours occupé et occupe encore une place privilégier au sein du foyer et du pays. Elle est communément appelée Inarugo ou la mère au foyer ; une place lui réservée par la culture pour l’accroissement et la gestion du patrimoine familial, une place reconnue même au niveau royal dans la personne dite Nyangemanya ou intendant royal pour la gestion du patrimoine royal. Alors qu’ailleurs la femme était déconsidérée et prise comme un objet, le Burundi a toujours connu sa valeur car elles étaient les seules à déterminer le futur roi par le rituel dit umwana yavukanye imbuto ; en assurant la régence lors d’un départ prématuré du roi comme Ririkumutima, etc.

Dans le temps, seul l’homme faisait des activités de développement comme la plantation des cultures d’exportation et la recherche d’un travail génératrice de revenu direct, les femmes se focalisant sur les cultures vivrières et assurant la gestion pour un bon fonctionnement du foyer. Il en est autrement actuellement où tous les époux sont concernés, mais ils doivent le faire en parfaite entente et solidarité ; en échangeant sur les décisions à prendre pour le bien de toute la famille.

Avec le thème retenu cette année qui incite à soutenir la femme pour l’aider à atteindre la vision 2040-2060 à travers le développement de la famille pour qu’elle soit aisée dans un climat sain, avec une habitation décente offrant de meilleures conditions de vie de ses occupants, une éducation appropriée aux enfants ; ce qui conduit à un développement durable. L’homme doit savoir qu’un projet de développement initié par la femme profite à tout le foyer et doit accepter de la soutenir en lui accordant le droit aux gages et aux hypothèques nécessaires pour accéder aux crédits pour des projets de développement.

Le président de la république a par ailleurs invité les banques en général et celle des femmes en particulier d’approcher les femmes et les filles dans leurs milieux en les visitant sur terrain pour les aider à perfectionner leur conception de projets de développement auxquels elles veulent accorder des crédits et en les encadrant, ce qui leur permettra de rembourser les crédits sans aucune difficulté et aux femmes, de concevoir des projets visant l’augmentation de la production surtout dans le secteur primaire basé sur l’agriculture et l’élevage. Dans cette année dite laborieuse, chaque personne est appelée à contribuer dans la réalisation de la vision 2040-2060 en s’attelant à une activité génératrice de revenu, a-t-il martelé.

Il a précisé que lors des consultations avec les responsables du Forum des femmes, les principales préoccupations s’articulent sur la transition de la culture ancienne vers la nouvelle vision car certaines cultures ont été détériorées, créant ainsi des cas de criminalité comme les avortements, les abandons des nourrissons, les violations des mœurs, etc. Les doléances émises sont d’ordre social comme la question de succession, la révision du code des personnes et de la famille, les cas des enfants naturels non reconnus par leurs pères biologiques, certaines coutumes non encore codifiées, ce qui peut conduire dans l’arbitraire quant à leur application. Le président de la république a invité les juristes surtout du ministère de la justice à proposer un projet de loi sur la réforme du code des personnes et de la famille pouvant répondre à toutes ces préoccupations.

Il sied de signaler que lors de la célébration, 18 prix et certificats ont été décernés aux personnes et groupes des personnes ayant le plus contribué dans le développement de la femme au cours de l’année 2024.

Lt-Col Pol Rupfunyimpinga Dieudonné

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