Cérémonies d’inauguration et remise officielle des infrastructures de l’hôpital Kigamba

Publié le 26 avril 2024 dans la catégorie classe

En date du 19 Avril 2024, à Kigamba, province Cankuzo, le ministre
de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité
publique, en l’occurrence le secrétaire permanent en charge du
domaine de l’intérieur et du développement communautaire, a
patronné les cérémonies d’inauguration et remise officielles des
clés des infrastructures qui abriteront l’hôpital de Kigamba en
province Cankuzo, un hôpital construit sur partenariat au
gouvernement du Burundi par le Haut-Commissariat des Nations
Unies pour les réfugiés (HCR).

Cet établissement vital était initialement prévu pour être un centre de
traitement du COVID-19 au moment où cette épidémie sévissait.
Pourtant, le HCR a transformé ce centre où il y a construit les
infrastructures qui abriteront les services de l’hôpital de Kigamba.

Dans son mot d’accueil, Nibogora Anitha, l’administrateur communal de
Kigamba a fait savoir que la paix et la sécurité règnent sur tout le
territoire de sa commune ; la population vaque aux activités quotidiennes
de développement et génératrices de revenus. Elle développe
également une saine cohabitation avec le peuple tanzanien auquel la
commune de Kigamba est frontalière.

Nibogora Anitha s’est dite satisfaite de ce don du HCR au gouvernement
du Burundi et plus particulièrement la population de Kigamba et celle des
communes environnantes voire celle éloignée car il leur aidera à
bénéficier des soins médicaux qu’elle cherchait ailleurs et loin. Elle a
interpellé la population de Kigamba de prendre soin ces infrastructures
comme les leurs tout en dénonçant tout déviant au bien être d’elles.

Dans son mot de cadrage, le gouverneur de Cankuzo, Banyiyezako
Boniface, a remercié tout acteur prenant qui a contribué pour que ces
infrastructures vitales soient au stade qu’elles sont actuellement. Il a
apprécié la collaboration que le gouvernement entretient avec ses
partenaires au développement, plus spécialement à l’endroit du HCR qui
a affiché la volonté d’être un partenaire influant au gouvernement du Burundi par la construction de cet établissement sanitaire faste aux
besoins de la population.

Le gouverneur a interpellé toute personne à dénoncer quiconque
poserait des activités visant à détériorer la qualité de ces infrastructures.
Il a également demandé au HCR, malgré qu’il remet cet hôpital, de
continuer les travaux de finissage de certains blocs qui ne sont pas
encore achevés.

Brigitte Mukanga-ENO, représentant du HCR au Burundi, a fait savoir
que la construction de cet hôpital est la concrétisation d’une promesse
fait au Président de la République du Burundi par le Haut-Commissaire
des Nations Unies pour les réfugiés, Filippo Grandi.
Comme le HCR l’a fait pendant la recrudescence de la COVID-19 où il a
été un partenaire actif avec le ministère de la Santé publique et de la
Lutte contre le SIDA dans la provision des tests, du matériel médical,
des ressources, et des vaccins contre le COVID-19; la construction de
l’hôpital de Kigamba est une contribution du HCR pour améliorer la santé
de la population de Kigamba et des environs, y compris les anciens
réfugiés de cette région qui ont été rapatriés volontairement dans leur
pays natal ainsi que les populations des camps des réfugiés de l’Est, a-t-
elle ajouté.
Brigitte Mukanga-ENO a déclaré que le HCR Burundi assure la
protection et l’assistance de près de 89.000 réfugiés et demandeurs
d’asile dans cinq camps de réfugiés, dans un site de réfugiés et en
milieu urbain. Il assure aussi la protection et l’assistance de plus de
237.000 rapatries burundais retournés au Burundi en 2017, y compris
plus de 22.000 dans la province de Cankuzo.
Dans son allocution, Ndarufatiye Théophile, secrétaire permanent
chargé du domaine de l’intérieur et du développement communautaire
au ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la
sécurité publique, a fait savoir que le gouvernement du Burundi dans sa
politique, a mis en avant le programme de développement des
communes et les citoyens qui y habitent par le fait de décentraliser les
services de routine dans la vie de tous les jours.
C’est là où est né ce projet de construction de ce bâtiment en date du 20
et 21 Avril 2021 au moment où le haut-commissaire des Nations Unies

pour les réfugiés Filippo Grandi effectuait une visite au Burundi et en ce
moment-là, la pandémie du COVID-19 avait atteint son seuil de gravité
partout au monde sans écarter le Burundi et plus particulièrement les
rapatriés burundais.
Dans la prise de contact entre le ministre de l’intérieur, du
développement communautaire et de la sécurité publique Niteretse
Martin et Filippo Grandi, le ministre lui avait suggéré l’idée de ce centre.
Filippo Grandi n’a pas tardé de s’accorder avec le ministre et ils se sont
concertés qu’on va y construire un centre de prise en charge des
rapatriés et des personnes contaminées du COVID-19, a ajouté
Ndarufatiye Théophile.
Après que les activités de la première phase ont terminé, il a été
constaté que la CO-VID-19 ne fait pas partie des maladies qui
menaçaient les citoyens et rapatriés burundais. Pour ce fait, le ministère
s’est concerté avec les responsables du HCR et le ministère de la santé
publique et de la lutte contre le SIDA sur l’utilité de ces infrastructures
pour préserver les besoins des citoyens burundais en général et ceux de
Kigamba en particulier.
Le secrétaire permanent a éclairé que c’est cette raison qui permis au
ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la
sécurité publique d’être responsable de l’inauguration de cet hôpital car
c’est lui qui est l’initiateur au nom des rapatriés burundais du début à la
fin et cela en collaboration avec le HCR.
Ndarufatiye Théophile a félicité la population de Kigamba et celle des
environs qui venaient de recevoir ce bâtiment sanitaire et cela est un
signe qui fait preuve que le gouvernement du Burundi « Reta Mvyeyi,
Reta Nkozi » est toujours au service et aux besoins de la population et
surtout au besoin sanitaire car si les bâtiments sanitaires ne sont pas là,
le programme qui stipule que chaque citoyen garantit de la bonne santé
ne peut pas être exécuté. De même, la vision de 2040 du Burundi un
pays émergent et développé en 2060, elle aussi, deviendra une
impossibilité sans garantir une bonne santé comme l’affirme l’adage
rundi « Amagara aruta amajana », a-t-il ajouté.
Il a réveillé la population de cette région de se rendre chez les sanitaires
chaque fois qu’elle tombe malade et de se débarrasser de la pratique

des épreuves superstitieuses heureusement que l’hôpital leur est
proche.
Il a tout de suite demandé au ministère ayant la santé dans ses
attributions de mettre en place le personnel médical dans cet hôpital le
plus rapidement possible pour faciliter le besoin sanitaire de la
population de cette région qu’elle cherchait à plus de 50km et cela
marquera un signe de mise en application de la politique de
décentralisation administrative.
Ses remerciements vont encore à l’endroit du Conseil pour l’éducation et
le développement comme agence d’exécution pour la construction de ce
bâtiment car elle l’a fait comme propriétaire du fait qu’elle a appuyé le
projet par la livraison des carreaux pour assainir le bloc administratif de
l’hôpital.
Ndarufatiye Théophile a enfin demandé au HCR de poursuivre son appui
au gouvernement du Burundi dans sa politique de faire retourner tout
citoyen burundais réputé réfugié partout où il est et pas de raison d’être
car la paix et la sécurité sont au règne sur tout le territoire national
burundais.
Dans ces cérémonies, il y a eu remise et reprise des clés de l’hôpital du
représentant du haut-commissaire du HCR au Burundi au secrétaire
permanent en charge du domaine de l’intérieur et du développement
communautaire au ministère et du secrétaire permanent au médecin
provincial de la santé en province Cankuzo Dr Fréderic Faustin
Irambona.
Vous saurez que cet hôpital a une capacité de 10 blocs qui abritent les
services administratifs, un laboratoire, un bloc opératoire, une maternité ;
3 blocs d’hospitalisation et un bloc pour la médecine générale ; une
morgue ; une salle d’attente et un groupe électrogène.

Sgt Pol Twagirayezu Jean Berchmans