MINISTERE DE L'INTERIEUR, DU DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE ET DE LA SECURITE PUBLIQUE

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MINISTERE DE L’INTERIEUR, DU DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE ET DE LA SECURITE PUBLIQUE

L’objectif global du Ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de sécurité publique est: « LE CITOYEN AU CENTRE D’INTERET ».

Contacts

Ministère de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité Publique
Ngagara,Quartier Industriel,
Avenue Nyabisindu,N° 17
Bujumbura, Burundi.
Téléphone1 :+257 22 22 24 78
Téléphone2 :+257 22 22 98 67
FAX : +257 22 22 90 90
Boite Postal : 7413 Bujumbura

Secrétariat Permanent Sécurité : +257 22258265
Assistant du Ministre : +257 22258264
E-mail : mininter@infos.gov.bi

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De l’ordre dans les confessions religieuses

Publié le dans la catégorie classe


En date du 30 novembre 2021, à Sororezo en mairie de Bujumbura, le ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique a rencontré les représentants de 40 confessions religieuses qui ont des conflits en vue de rechercher des solutions aux différends qui opposent les différentes parties.

Le 12 novembre 2021, à Kayanza, le ministre a rencontré les représentants de toutes les confessions religieuses œuvrant sur le territoire burundais en vue de faire une évaluation de la mise en œuvre des recommandations émises lors de la réunion qui avait eu lieu le 24 mars 2021 à Bugarama et leur rappeler les exigences de la loi sur les confessions religieuses. Au cours de cette réunion, il s’est avéré qu’il y a plusieurs conflits au sein de différentes confessions religieuses et le ministre a promis de réunir les différentes parties concernées dans une réunion spécifiques en vue de les écouter afin de les aider à régler leurs différends. Le 30 novembre 2021, le ministre a concrétisé cette promesse en réunissant, à Sororezo, les représentants des différentes parties qui s’opposent au sein des 40 confessions religieuses concernées.

CPC Ndirakobuca Gervais a écouté successivement les différents protagonistes pour savoir le nœud du problème qui se trouve au sein de chaque confession religieuse avant de leur donner des orientations. Ensuite, il les envoyait se concerter afin de rédiger un compromis de résolution consensuelle du conflit.

Le constat fait est que les conflits qui se font remarquer dans les différentes confessions religieuses sont liés à celles qui fonctionnent sans être agréés, à des querelles de leadership au sein de leurs représentations et au défaut d’exécution correcte des sentences rendues par les instances judiciaires sur différents procès intentés en rapport avec les conflits au sein des églises.

Les participants ont donné leurs avis sur les pistes de résolutions des problèmes qui hantent leurs églises. Ils ont affirmé que la racine de tout est le non respect de la réglementation en vigueur. Ils ont proposé que la loi régissant le secteur soit appliquée strictement et que les fondateurs qui s’identifient aux confessions religieuses soient suspendus pour que les organes dirigeants des églises soient élus conformément aux lois et règlements.

Le ministre leur a prodigués des conseils les orientant vers la résolution rapide des querelles qui se font observer. Il a promis que désormais aucun processus de règlement débouchant sur le partage des avoirs des églises entre les parties en conflit ne va plus être appliqué et a découragé ceux qui prendraient pour précédent ce qui a été appliqué dans le passé pour tenter d’aboutir à ce résultat. Il a également indiqué qu’aucune coalition des églises ne va plus être autorisée.

CPC Ndirakobuca Gervais a ainsi ordonné que les activités des églises non agréés soient suspendues, les représentants légaux des églises qui sont des étrangers ou qui vivent à l’étranger soient remplacés conformément à la loi par des burundais vivant au pays, les sentences judiciaires rendues sur des conflits se trouvant au sein des église soient exécutées correctement et que les fondateurs qui s’appellent des « visionnaires » et qui, de ce fait, s’identifient à leurs confessions religieuses ne soient plus entendus.

Signalons que les participants ont été satisfaits par l’attitude du ministre qui les a accordé un délai pour procéder au règlement de leurs comptes à l’amiable. Une réunion d’évaluation de l’étape de règlement de ces litiges et prévue au mois de décembre et le ministre a affirmé que pour ceux qui n’auront pas parvenu un accord la loi va être appliqué strictement et s’il le faut, des mesures plus sévères allant jusqu’au retrait des décisions d’agréments vont être appliquées.

OPP2 Ndayisaba Corneille

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