MINISTERE DE L'INTERIEUR, DU DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE ET DE LA SECURITE PUBLIQUE

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MINISTERE DE L’INTERIEUR, DU DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE ET DE LA SECURITE PUBLIQUE

L’objectif global du MINISTERE DE L’INTERIEUR, DU DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE ET DE LA SECURITE PUBLIQUE est de mettre en œuvre le concept de la sécurité intégrale et intégrée du MSP.  (…)

Contacts

Ministère de la Sécurité Publique
Ngagara,Quartier Industriel,
Avenue Nyabisindu,N° 17
Bujumbura, Burundi.
Téléphone1 :+257 22 22 24 78
Téléphone2 :+257 22 22 98 67
FAX : +257 22 22 90 90
Boite Postal : 7413 Bujumbura

Secrétariat Permanent : +257 22258265
Assistant du Ministre : +257 22258264
E-mail : infos@securitepublique.gov.bi

Documents de la Police Judiciaire

Journée internationale de lutte contre la drogue

Publié le dans la catégorie Bonne Gouvernance, Emissions télévisées, Police de Proximité



Sous le haut patronage de Son Excellence le Premier vice-Président de la République, c’est le 06 juillet 2018 qu’il y a eu célébration, à Kibogoye, zone Bugarama de la commune et province Muramvya, de la journée internationale de la lutte contre la drogue au Burundi, journée qui se célèbre dans le monde entier le 26 juin de chaque année. A cette occasion et sur ordre du procureur général de la république, il y a eu destruction d’une grande quantité de saisies de drogues avant la prononciation des discours des jours.

A la place dédiée aux incinérations de Kibogoye tout près de la Kibira, 2 258 kg et 3 540 boules de cannabis, 100kg de médicaments périmés , 07,7 kg de cocaïne, 04 kg d’amphétamine, 19 kg composés d’héroïne et d’opium alcaloïde, 12 kg de khat sont les quantités de drogues qui avaient été saisies et ont fait objet de destruction au vu du public composé de dignitaires qui avaient fait déplacement et la population locale.

Le procureur général de la République du Burundi qui a donné ordre au Commissaire Générale de la Police Judiciaire de procéder à cette activité et lui a intimé l’ordre de lui dresser un rapport après l’opération.

Lors des discours de circonstance au Mess militaire de Bugarama, le Gouverneur de Muramvya, dans son mot d’accueil a fait savoir que la paix et la sécurité sont une réalité dans son province mais a déploré néanmoins les cas de vols dans les champs et dans les menages, la persistance des boissons prohibées et à une certaine mesure la drogues qui sont toujours consommées par la population, surtout chez les jeunes, et de souligner que la célébration de cette journée venait à point nommé.

Celui qui avait représenté le Ministre de la Sécurité Publique et de la Gestion des Catastrophes, le Secrétaire Permanent CPP Ruceke Melchiade a fait savoir que la drogue est une réalité au Burundi et se présente sous plusieurs formes.

Les modes d’emploi varient également car certaines drogues sont à fumer tandis que d’autres sont consommée par injection par l’usage des seringues, parfois de personne à personne ce qui peut être une cause de propagation de maladies sérologiques.

Les drogues arrivent sur le territoire du Burundi en provenance de l’étranger notamment des pays voisins mais aussi d’autres continents tels l’Asie, l’Amérique latine et ailleurs. Ce qui, selon lui, fait de la drogue constitue un crime transfrontalier. Les stupéfiants constituent un danger pour les consommateurs, leur famille proche, l’entourage et la nation toute entière. L’impact est d’ordre social, économique et sanitaire, a-t-il poursuivi.

Pour faire face à ce fléau, une série de doléances ont été formulées entre autre la fourniture d’un équipement dernier cri au corps de la police de lutte contre la drogue pour bien accomplir sa tâche, organiser des stages à l’étranger pour recycler le personnel, arrêter un cadre légal adapté à la situation, mettre en place un laboratoire moderne pour identification et analyse des saisies et surtout l’installation du matériel adapté aux postes frontières, la mise en place d’un centre national dédié à l’intoxication et prise en charge des personne affectées par la consommation de drogues.

Tout en promettant que le gouvernement ne ménagera aucun effort pour éradiquer la drogue, le Secrétaire Permanent au Ministère de la Sécurité Publique et de la Gestion de Catastrophes a lancé un clin d’œil aux parents de bien suivre, encadrer leurs enfants dès le bas âge pour les détourner de mauvais compagnons ; aux jeunes d’être vigilants et à ne pas céder à la tentation et surtout à oser dénoncer ceux qui pourraient les manipuler ; aux associations œuvrant dans le domaine de collaborer avec le gouvernement en général et le Ministère de la Sécurité Publique et de la Gestion de Catastrophes en particulier.

Avaient participé aux cérémonies quelques-uns des anciens consommateurs de drogues qui se sont repentis et militant pour la cause de lutte contre ce fléau et surtout pour l’accompagnement et la prise en charge des victimes.

Selon eux, à des proportions nuancées, les consommateurs de drogues se trouvent disséminés à travers tout le pays avec forte concentration dans les grandes villes. Là où le bât blesse, ont-ils fait savoir, c’est que figurent des enfants et même des mineurs parmi les consommateurs.

Ces anciens toxicomanes plaident pour la mise en place immédiate du centre de désintoxication et de prise en charge proposé par le Secrétaire Permanent au Ministère de la Sécurité Publique et de la Gestion de Catastrophes.

Dans de son discours de circonstance, Son Excellence le Premier vice-président de la République a lancé un slogan « Ayons la paix un pays exempté de drogues ». Sur ce point il a appelé tous les burundais à conjuguer leurs efforts et collaborer avec les instances habilitées pour éradiquer le mal de la drogue. Toutes les institutions, chacune en ce qui le concerne devront prendre le problème comme le leur et garantir un Burundi sans drogues.


Le gouvernement du Burundi appuiera allant dans le sens de lutter contre les drogues et le centre de désintoxication et de prise en charge, une fois mis en place, sera soutenu par le gouvernement.

Cette journée intervient au moment où la loi n°1/27 du 29 décembre 2017 portant révision du code pénal, en ces articles 505 à 513 définit les stupéfiants et prévoit des faits incriminés en ce qui est de la fabrication, la vente et la consommation de ces derniers.

OP1 NIYONZIMA Dieudonné

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