MINISTERE DE L'INTERIEUR, DU DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE ET DE LA SECURITE PUBLIQUE

previous arrow
next arrow
previous arrownext arrow
Slider

MINISTERE DE L’INTERIEUR, DU DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE ET DE LA SECURITE PUBLIQUE

L’objectif global du Ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de sécurité publique est: « LE CITOYEN AU CENTRE D’INTERET ».

Contacts

Ministère de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité Publique
Ngagara,Quartier Industriel,
Avenue Nyabisindu,N° 17
Bujumbura, Burundi.
Téléphone1 :+257 22 22 24 78
Téléphone2 :+257 22 22 98 67
FAX : +257 22 22 90 90
Boite Postal : 7413 Bujumbura

Secrétariat Permanent Sécurité : +257 22258265
Assistant du Ministre : +257 22258264
E-mail : mininter@infos.gov.bi

Documents de la Police Judiciaire

Rapatriement volontaire des réfugiés burundais

Publié le dans la catégorie Actualités, Rapatriement des réfugiés


En dates du 17 et 18 mai 2021 s’est tenue, à l’hôtel club du lac Tanganyika,
la 25ème réunion du groupe de travail technique de la commission tripartite pour le rapatriement volontaire des réfugiés burundais vivant en Tanzanie. La réunion a vu la participation des experts burundais, tanzaniens et ceux du HCR Burundi et Tanzanie. Elle avait pour objectif de préparer la 22ème réunion de la commission tripartite qui se tiendra ce 19 mai.
Dans son mot d’ouverture de cette réunion, Niteretse Martin, le secrétaire
permanent au ministère de l’intérieur, du développement communautaire e de la sécurité publique en charge du domaine de l’intérieur et du développement communautaire a d’abord remercié le gouvernement tanzanien et le HCR qui sont les partenaires du Burundi et appuient dans les activités de rapatriement et la recherche des solutions à tous les problèmes des réfugiés burundais.

A l’endroit de la Tanzanie, il a particulièrement exprimé un sentiment de gratitude pour le geste déjà posé en octroyant la nationalité à un certain nombre de réfugiés burundais. Il a continué en rappelant que la réunion s’inscrivait dans la logique des autres et se tient une fois l’année. La précédente avait eu lieu à Kigoma en Tanzanie en dates du 22 au 24 juillet 2020. Il a ensuite souligné que l’objectif de ladite réunion était l’évaluation pour voir où on en est avec la réalisation des objectifs qu’ils s’étaient fixés lors de celle tenue l’année passée en Tanzanie puis élaborer un plan d’action des activités à mener pour accélérer le rapatriement volontaire de tout réfugié le désirant vu l’accroissement des intentions de retour surtout en multipliant les convois par semaine.
La représentante du HCR a, dans son mot de circonstance, salué la générosité du peuple et gouvernement tanzaniens à l’égard des réfugiés burundais. Elle a fait savoir que depuis septembre 2017 son institution a déjà facilité le rapatriement de plus de 120000 réfugiés burundais en provenance de la Tanzanie. Elle a ajouté qu’à côté de ceux venant de la Tanzanie d’autres en provenance des pays comme le Rwanda, la RDC, la Zambie et le Kenya sont entrain d’être rapatriés.
Elle a également mentionné le fait que les réfugiés rapatriés manquent souvent les documents nécessaires tels les actes de naissance, les actes de décès, les documents scolaires et autres. Elle en a appelé à la Tanzanie de leur en délivrer.

Elle a cependant déploré le manque de moyens auquel fait face le HCR. En
effet, le plan conjoint du retour volontaire des réfugiés janvier-décembre2021 nécessite, pour un meilleur accompagnement et une intégration durable dans les zones de retour, une enveloppe de 104.347.979 dollars américains alors que le budget disponible maintenant s’évalue à 10 pourcent. A cela s’ajoute la pandémie de la covid-19 qui complique le processus. Toutefois, elle a mentionné que lors de sa récente visite au Burundi, le haut commissaire des nations unies aux réfugiés, monsieur Filippo Grandi a promis de continuer à mobiliser des fonds pour permettre la réalisation de ce plan. Elle a terminé son propos en réitérant l’engagement du HCR a continué à protéger les réfugiés sur les territoires des différents pays, appuyer les deux pays dans le rapatriement tout en appelant au respect du principe du volontarisme pour tous ceux qui rentrent.
Le représentant tanzanien a, de son côté, affirmé que le Burundi est paisible raison pour laquelle il n’y a aucun motif qui justifierait le non retour des réfugiés. Il ajouté que son pays reste attaché au principe de protection des réfugiés et du retour de ceux qui le veulent. Il soutient le programme de venir voir et retourner rendre compte qui permet à certains réfugiés de venir s’enquérir de la situation et retourner témoigner sur la situation qui prévaut au Burundi.
Notons que le plan conjoint du retour volontaire des réfugiés janvier-décembre 2021 prévoit le rapatriement de 145000 réfugiés cette année, néanmoins avec ce mois de mai on en est à 45000 déjà rapatriés. Par semaine sont accueillis des convois composés de 1200personnes en provenance de la Tanzanie, 1400 du Rwanda, 600 de la RDC et 300 du Kenya. Le 21 mai arrivera le premier convoi de ceux de l’Ouganda. Ceux se trouvant en Namibie et en Afrique du Sud ont demandé leur rapatriement et les procédures sont en cours.

OPP2 NDAYISABA Corneille

Rechercher

Hauts Cadres

Derniers Tweets

Please fill all widget settings!

Visiteurs

0
Total
Visitors