Publié le dans la catégorie Actualités, Administration du territoire
En date du 09 au 12 décembre 2024 le ministre de l’intérieur du développement communautaire et de la sécurité publique a animé des séances de moralisation à l’ intention des administrateurs communaux, les chefs des services déconcentrés, les chefs zonaux et collinaires ainsi que les notables collinaires (abahuza), des nouvelles communes élargies de Karusi, Shombo et Nyabihanga de la province élargie de Gitega ainsi que Mabayi et Rugombo de la province élargie de Bujumbura. Cette séance était orientée sur la vision du Burundi 2040, pays émergent et 2060 pays développé.
Dans toutes ces nouvelles provinces, les gouverneurs ont présenté la situation sécuritaire de leurs zones de ressort comme étant calme. La population profite de cette tranquillité pour vaquer aux activités génératrices de revenus. Ils ont fait savoir que cette situation est le résultat d’une bonne cohabitation et coordination des comités mixtes de sécurité. Néanmoins, le gouverneur de la province de Cibitoke a soulevé les plaintes de sa population sur la vente des produits de la Brarudi à des prix exorbitants sous prétextes qu’ils ont payés pour les bars modèles. La question du retard des fertilisants de la FOMI qui ne sont même pas suffisants a refait surface dans cette réunion.
Dans ses allocutions, le ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique revenait principalement sur l’image du Burundi pays émergent en 2040 et pays développé en 2060. Il revenait sur la démonstration de l’image du pays que le pays a dans sa vision. Pour être dans un pays développé, la population doit avoir à manger à sa faim avec toutes les ingrédients nécessaires, une maison propre, bien construite en tôle ou tuile pour chaque famille un lit et un matelas bien digne, des enfants qui vont à l’école et ne tombent pas malades ,des citoyens qui cultivent avec des méthodes modernes, des récoltes suffisants jusqu’à avoir à vendre sur le marchés des surplus . Tout cela sera possible grâce à la sensibilisation sur l’agriculture moderne orienté sur l’agrobusiness et l’élevage de qualité des moyens et gros bétails comme les poules, les chèvres, les lapins, les porcs etc.
Le ministre a interpellé les fonctionnaires de se développer en pratiquant l’élevage et l’agriculture et a conseillé les autres n’ayant pas de l’emploi et de ne plus attendre la fonction du gouvernement plutôt il les a interpellés de s’entreprendre en créant leurs propres projets. Il a interpellé les administrateurs des communes de construire des marchés dans leurs communes afin d’avoir où les citoyens vont vendre leurs récoltes et les échoppes doivent être donnés aux citoyens sans injustice. Sur la question de vendeurs des boissons de Cibitoke qui font la hausse de ces produits il a ordonné au gouverneur de cette province de constituer une commission pour vérifier ce cas.
Il a fait un clin d’œil aux notables collinaires de ne pas s’attribuer des compétences que la loi ne leur octroi pas et les a interpellé de rendre service au public sans rien demander en mettant l’intérêt du peuple de l’avant tout en les avertissant que celui qui passera outre de cette mesure sera sévèrement sanctionné. Il leur a interdit de traiter les affaires pénales car c’est contraire à la loi. Il a interpellé les chefs de collines d’écouter les plaintes des citoyens tout en effectuant des descentes sur terrains pour résoudre leurs problèmes et transmettre les rapports des cas non résolus aux échelons supérieurs.
Le ministre a invité les administratifs présents de passer à l’introspection et de se poser trois questions primordiales : Moi en tant qu’autorité les citoyens que je dirige qu’est-ce qu’ils attendent de moi ? Où est ce je les amène. Comment apprécient-ils mes agissements? Le ministre a recommandé que les administratifs doivent entendre, respecter et faire respecter les lois et règlements du pays, assurer la sécurité tant à l’intérieur du pays qu’aux frontières tout en protégeant le territoire du Burundi.
Il a terminé en signalant aux administrateurs communaux que le développement des communes n’est plus l’argent qui est versé sur les comptes des communes mais qu’il s’agit des projets de développement comme la construction des infrastructures notamment les ponts , les routes , les écoles , l’installation de l’eau et d’électricité dans les ménages et les a appelé à effectuer des descentes sur terrain pour écouter les plaintes et les doléances des citoyens et leurs attentes afin de les mettre en œuvre dans l’intérêt du peuple. Il les a appelé ainsi à lutter contre les ligalas et de bannir la mauvaise habitude de la mendicité mais aussi aider les personne âgées et les handicapés.
Sgt Pol Ndayisaba Matesso