Publié le dans la catégorie Actualités, Communiqués de presse
En date du 24 mai 2021, au commissariat municipal, la police a présenté à la presse madame Ndayishimiye Emelyne qui avait disparu à la fin du mois de février 2021.
C’est à la fin du mois de février 2021 que la police fut saisie par monsieur Ninihazwe Benilde Odran. Il voulait qu’elle lui aide à retrouver son épouse qui avait disparue la veille de son mariage religieux. Depuis cette période, la police s’était mise à sa recherche mais elle était introuvable. Vendredi le 21/05/2021, elle s’est finalement présentée au commissariat général de la police judiciaire mettant fin à sa cavale de 3mois.
Le porte parole du Ministère de l’Intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, OPP1 Nkurikiye Pierre, a indiqué que Ndayishimiye Emelyne vivait cachée, durant toute cette période, par l’association des femmes juristes. Elle n’avait pas droit de sortir de sa chambre, recevoir de visite d’aucune personne encore moins de passer ou recevoir d’appel téléphonique. Elle vivait dans de conditions inhumaines. Son état de santé était visiblement dégradé.
Un dossier y relatif a été ouvert et son instruction suit le cours normal. Il est reproché à Ndayishimiye Emelyne de l’abandon de famille, infraction prévue et punie par l’article 556 du code pénal.
Il est reproché à l’association des femmes juristes de l’atteinte à la sûreté intérieure de l’Etat pour s’être substituée aux institutions étatiques et de complicité pour les faits reprochés à Ndayishimiye Emelyne.
Toute personne craignant pour sa sécurité est invitée à se confier aux institutions étatiques qui sont les seules habilitées à protéger la population.
Signalons que ce n’est pas la première fois que des personnes disparaissent. Des enquêtes vont être menées pour se rendre compte si l’association en cause ne se serait pas impliquée dans de pareils cas.
OPP2 Ndayisaba Corneille