MINISTERE DE L'INTERIEUR, DU DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE ET DE LA SECURITE PUBLIQUE

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MINISTERE DE L’INTERIEUR, DU DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE ET DE LA SECURITE PUBLIQUE

L’objectif global du Ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de sécurité publique est: « LE CITOYEN AU CENTRE D’INTERET ».

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Ministère de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité Publique
Ngagara,Quartier Industriel,
Avenue Nyabisindu,N° 17
Bujumbura, Burundi.
Téléphone1 :+257 22 22 24 78
Téléphone2 :+257 22 22 98 67
FAX : +257 22 22 90 90
Boite Postal : 7413 Bujumbura

Secrétariat Permanent Sécurité : +257 22258265
Assistant du Ministre : +257 22258264
E-mail : mininter@infos.gov.bi

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Vers la modernisation et l’informatisation des services d’état-civil

Publié le dans la catégorie Actualités, Administration du territoire


A Gitega, en date du 30 Septembre 2021, le ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique (MIDCSP) a organisé un atelier national de validation de l’étude de faisabilité de modernisation et d’informatisation du système d’état-civil au Burundi.

En vue de mettre en œuvre l’axe d’intervention 13 du plan national de développement en ses objectifs spécifiques 3 et 4 relatifs à la consolidation de la bonne gouvernance et l’amélioration de la gouvernance locale pour un développement inclusif, ainsi que le plan stratégique du MIDCSP en son objectif relatif à la modernisation de l’administration ; le MIDCSP en collaboration avec le PNUD, a réalisé une étude de faisabilité pour la modernisation et l’informatisation des services d’état-civil. La validation de cette étude a eu lieu à l’hôtel Tropitel ce 30 Septembre 2021. Les travaux de cet atelier ont été ouverts par le ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique.

Dans son mot de circonstance, le ministre a fait savoir que le système d’état-civil, tel que conçu aujourd’hui, présente beaucoup de lacunes et la gestion des actes d’état-civil est émaillée de beaucoup d’imperfections. La fraude des actes d’état-civil, la mauvaise conservation des registres, registres difficiles à exploiter, ruptures de stocks de registres dans les services d’état-civil,… constituent des lacunes s’observant dans le système actuel d’état-civil, a indiqué CPC Ndirakobuca Gervais.

Il a encore indiqué que dans l’esprit de cette étude, les provinces pilotes de ce projet seront Bururi, Kayanza, Makamba, Rumonge et Rutana. Il a également mentionné que ce projet permettra de bien planifier les projets de développement en fournissant des statistiques réalistes utiles dans tous les domaines, de maitriser la croissance démographique et orienter les programmes de scolarisation et de gratuité des soins de santé pour les enfants de moins de 5ans, de contrôler les décès, leurs causes et leurs incidences mais aussi de délivrer la carte nationale d’identité biométrique comme l’exige la communauté de l’Afrique de l’Est ainsi que les autres documents connexes.

Madame la représentante résidente du PNUD au Burundi a, dans son allocution, apprécié la bonne collaboration qu’entretient le gouvernement burundais avec cette agence des Nations Unies. Elle a assuré que cette organisation est engagée à accompagner le MIDCSP dans la modernisation, l’informatisation et la mise en place d’un système de l’état-civil en vue de renforcer les capacités techniques et opérationnelles des communes dans la délivrance des documents d’état-civil. 

Le consultant qui a réalisé cette étude a fait savoir que l’état des lieux dans les services d’état-civil est désastreux.  A côté de la mauvaise conservation des registres, il a signalé le manque de matériel mobilier et immobilier dans ces services. Comme il l’a indiqué, il y a beaucoup de défis pour la mise en œuvre de ce projet de modernisation et d’informatisation des  services d’état-civil ; parmi lesquels le manque de matériels informatique et le réseau internet dans certaines localités, certains bureaux non électrifiés, le cadre légal non adapté, les ressources humaines sans profil technique requis ainsi que le matériel mobilier et immobilier qui fait défaut. Ndamama Pierre a assuré cependant qu’une fois le projet réalisé, les mariages et inscriptions multiples ne se reproduiront plus et les citoyens auront accès facile aux divers documents d’état-civil.  

Notons qu’après la validation de cette étude le ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique a promis que le gouvernement ne ménagera aucun effort pour que toutes les recommandations émises soient mises en œuvre en vue de l’exécution et la réussite dudit projet.

OPP2 Ndayisaba Corneille

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