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Du 18 au 19 Juillet 2019, le Ministre de la Sécurité Publique et de la Gestion des catastrophes CPC Bunyoni Alain Guillaume a effectué une deuxième descente de parrainage dans la province de Bururi pour rencontrer les responsables de tous les secteurs en vue d’échanger avec eux les projets en cours et décider comment travailler ensemble pour un bon développement dudit province. Au menu des activités, il était également question de venir au chevet des personnes incapables de payer les factures d’hospitalisation à l’hôpital de Bururi, leur donner de quoi manger, donner de l’aide à l’orphelinat de Kiremba et enfin appuyer les travaux de construction d’une école technique de Burarana en commune Bururi.
Les activités du premier jour étaient consacrées à une réunion de prise de contact pour évaluer l’état sécuritaire, la situation générale du Pays et la planification des activités. Tout au début de la réunion, l’administrateur et le gouverneur de la province de Bururi ont chaleureusement accueilli le ministre de la sécurité publique et de la gestion des catastrophes. Ils ont indiqué que la sécurité règne à Bururi et par conséquent la population s’attèle aux activités de développement surtout la construction des écoles, des hôpitaux, etc. Le gouverneur de Bururi a ajouté que sa province se prépare déjà pour les élections paisibles de 2020 en faisant des réunions aux partis politiques pour leur rappeler le comportement à tenir avant, pendant et après les élections. Il a enfin demandé au parrain si le temps le lui permettait de visiter certaines communes pour voir de ses propres yeux les activités en cours notamment l’hôpital de référence en construction à Vyanda.
A la prise de la parole, le Ministre de la sécurité publique et de la gestion des catastrophes a remercié les autorités de cette province pour l’accueil qui montre combien ils l’intègrent dans la communauté de Bururi. Il leur a fait part de la situation sécuritaire au niveau national, la situation politique, socio-économique et la coopération du Burundi avec les autres Pays. Il a dit qu’en général, la sécurité est bonne sauf quelques des cas de criminalité de droit commun que la police et la justice gère sans problème. Du côté économique, le Burundi finance son budget à 86% tandis qu’avant 2015, la part de l’Etat était de 48% et 52% provenait de l’étranger ; ce qui montre que le Burundi est dans la bonne voie vers son autofinancement. En politique, les partis politiques travaillent sans difficulté tandis que les relations du Pays et les autres sont bonnes, a-t-il martèle. Et d’ajouter qu’au niveau de la police, les formations s’intensifient pour sécuriser les élections de 2020.
Concernant l’objectif de la descente à Burundi, il a d’abord souhaité de faire une planification du sommet à la base en s’inspirant au plan national de développement et tracer le programme sectoriel de la province qui répond à la vision et aux idéaux des natifs tout en respectant également la spécificité de chaque commune. Le choix de cette stratégie était de savoir le début des activités du parrainage ce qui permettra de savoir les réalisations et les défis lors de l’évaluation. A cet effet, il a donné la parole à tous les administrateurs des communes de Bururi et leurs parrains qu’il a désigné parmi les hauts gradés de la police pour lui dire les activités de développement en cours pour définir les plus prioritaires. Les administrateurs ont en général demandé les semences sélectionnées et la race améliorer pour les vaches, usine de transformation du lait, la construction des écoles techniques au détriment des écoles classiques, des écoles d’excellence, les salles de réunions, construction d’un centre de santé, la pédiatrie et la morgue à Matana, la construction des hôtels, le ciment pour les écoles déjà construites, l’eau, etc.
Il a alors annoncé les piliers sur lesquels il entendait bâtir son parrainage. Il s’agit du plan national de développement qui est la base du parrainage, la vision des natifs de la province ou de la commune, le rôle du parrain dans la stabilisation sécuritaire à travers les comités mixtes de sécurité c’est-à-dire identifier les formes de criminalité, faire le diagnostique et établir les mesures d’anticipation ou de prévention et proposer des solutions à mener. Les deux derniers piliers ce sont les innovations ou initiatives que les natifs entendent entreprendre selon les ressources disponibles dans la province ou dans la commune et enfin la mobilisation, sensibilisation et la communication.
Ces piliers aideront dans l’élaboration du calendrier des activités que le parrainage s’appuiera pour travailler. Il a alors demandé de mettre en place un comité technique composé des techniciens de la province de Bururi et les techniciens du ministère de la sécurité publique et de la gestion des catastrophes. Ce comité aura pour mission d’établir les activités à envisager, sa mise en œuvre, son évaluation, contrôle et suivi qui permettra de faire une nouvelle planification. Il a terminé en acceptant de faire le plaidoyer pour la province de Bururi dans le traitement rapide des dossiers, de disponibiliser les techniciens du ministère de la sécurité publique pour aider dans la planification de ces programmes, en demandant aux parrains des communes de faire des descentes régulières pour échanger avec les administrateurs.
Pour les activités du deuxième jour, le ministre de la sécurité publique et de la gestion des catastrophes était parti avec de l’appui à la construction d’une école technique de Burarana, de l’aide et le paiement des factures médicales aux plus démunis des malades de l’hôpital de Bururi et le don de l’aide à l’orphelinat de Kiremba. Il a fait tout ceci comme réponse aux doléances soulevées par le gouverneur de Bururi lors de la précédente tournée dans cette province.
A l’hôpital de Bururi, il a payé une facture de 2.800.000FBU et a donné du riz, du haricot et de l’huile à ces malades. A l’orphelinat de Kiremba qui garde 79 enfants dont les mères sont mortes lors de l’accouchement, d’autres des mères folles ou enfants abandonnés après leur naissance, le ministre CPC Bunyoni Alain Guillaume leur a donné une tonne de haricot, une tonne de riz et 24 pagnes. A l’école technique de Burarana, il a d’abord fait des travaux communautaires avec la population et les policiers de cette localité et a donné 170 sacs de ciment, 550 fers à béton et 5 millions de franc burundais pour la main d’œuvre. Au bureau provincial, il leur a donné 4 ordinateurs, des papiers et registres. A la police de Bururi, il leur a donne une moto. A la commune Matana, il leur a donné 3.200.000FBU pour la construction d’une salle de réception de la police. Il a enfin donné 226 pagnes à la population de la province de Bururi.
Le ministre de la sécurité publique et de la gestion des catastrophes a terminé en remerciant les natifs de la province de Bururi qui ont contribué environs 60% des 50 millions utilisés pour faire ces activités. Il n’a pas manqué de demander à ceux qui restent à Bujumbura de monter souvent dans leur province natale pour s’associer aux autres dans les activités de développement.
OPP2 Nzohabonayo Patrick