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La Commission Nationale Permanente de lutte contre les Armes Légères et de Petits Calibres (CNAP) a animé un atelier de sensibilisation communautaire pour la prévention et la réduction de la violence armée. C’était le 28 Mars 2019 dans la province de Makamba.
Dans cet atelier étaient invités les membres des forces de défense et de sécurité, les chefs d’antennes provinciaux de la CNAP, les membres des confessions religieuses, les journalistes et de l’administration. Ces invités provenaient des provinces Bururi, Makamba, Rumonge et Rutana.
Les orateurs ont donné l’état des lieux de la violence armée dans le pays durant les années 2017 et 2018. Des chiffres ont montré qu’en 2018 la violence armée a sensiblement diminué par rapport à l’année 2017. Les chiffres étaient de 832 en 2017 et 417 en 2018. Tous cela, c’est grâce aux différentes sensibilisations menées dans le pays sur la détention illégale des armes légères et de petits calibres, a dit la chargée de la communication à la CNAP.
Les participants ont émis des questions de savoir où vont les armes saisies ou remises volontairement par la population, le rôle de la CNAP dans le désarmement des esprits de la population ainsi que le souhait de donner une récompense pour celui qui remettra une arme sous forme d’encouragement.
Le 1er Vice-président de la CNAP, CP NDIKUMANA Roger a donné des réponses à ces différentes questions. Pour la 1ère question, les armes saisies sont collectées et finissent par être détruites par les techniciens de ladite commission. Le rôle de la CNAP dans le désarment des esprits de la population reste importante et se manifeste dans ces différentes séances de sensibilisation de la population. La prime d’encouragement des personnes qui remettent des armes n’est plus dans ces jours. A côté de cela, il est prévu des pénalités sur les détenteurs illégaux des armes, selon le code pénal burundais en vigueur.
De tels ateliers de sensibilisations vont se poursuivre dans d’autres provinces du pays pour que les armes détenues illégalement soient vidées sur tout son territoire. Mais le problème majeur reste celui de la perméabilité des frontières avec les pays limitrophes. Ce qui accélère la prolifération des armes légères et de petits calibres.
OPP2 NDAYISHIMIYE Léopold