MINISTERE DE L'INTERIEUR, DU DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE ET DE LA SECURITE PUBLIQUE

previous arrow
next arrow
previous arrownext arrow
Slider

MINISTERE DE L’INTERIEUR, DU DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE ET DE LA SECURITE PUBLIQUE

L’objectif global du Ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de sécurité publique est: « LE CITOYEN AU CENTRE D’INTERET ».

Contacts

Ministère de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité Publique
Ngagara,Quartier Industriel,
Avenue Nyabisindu,N° 17
Bujumbura, Burundi.
Téléphone1 :+257 22 22 24 78
Téléphone2 :+257 22 22 98 67
FAX : +257 22 22 90 90
Boite Postal : 7413 Bujumbura

Secrétariat Permanent Sécurité : +257 22258265
Assistant du Ministre : +257 22258264
E-mail : mininter@infos.gov.bi

Documents de la Police Judiciaire

Buganda : Célébration de la journée internationale de la femme

Publié le dans la catégorie Actualités, Administration du territoire, Développement communautaire, Securité


Ce 8 mars 2023, au stade, à travers toutes les provinces du pays, le Burundi s’est joint au monde entier pour célébrer la journée internationale de la femme sous le thème « Uruhara rw’indongozi mw’iterambere ry’ubuhinga ngurukanabumenyi ridakumira », une occasion d’évaluer l’état des lieux de l’utilisation des Technologie de l’Information et de Communication (TIC) dans le développement communautaire inclusif.

Pour cette année 2023, les nations unies ont placé la journée internationale de la femme sous le thème « pour un monde digital inclusif, innovation et technologie pour l’égalité du genre », thème qui met en évidence l’apport des femmes qui promeuvent les amorcés de la technologie transformative et l’éducation numérique.

A l’échelle nationale, les cérémonies marquant la célébration de cette journée internationale de la femme se sont déroulées au stade Urunani de Buganda en province Cibitoke et ont été rehaussées par la présence du Vice-Président de la République, Bazombanza Prosper. Elles ont vu la participation de hauts dignitaires du pays dont le premier ministre, Lt-Gén Ndirakobuca Gervais ; le ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, Niteretse Martin ; le président de la cour constitutionnel ainsi que les épouses des anciens chefs. 

Dans son mot d’accueil, le gouverneur de la province Cibitoke, Col Pol Bizoza Carême, a spécifié que la sécurité est bonne et la population vaque aux activités de développement en toute quiétude. Les femmes leaders ont sensibilisé les femmes de la province à adhérer dans les coopératives de développement, dans des associations de microcrédits et de solidarité sociale dans le but de d’auto développement. Il a signifié que la place des TIC est indéniable dans le développement du pays en général et de l’autonomisation de la femme en particulier.

Quant à la présidente du forum nationale des femmes au Burundi, elle a signalé que le forum des femmes apprécie le pas franchi dans le domaine de la préservation des droits de la femme au Burundi. La femme choisit volontairement la filière ou la faculté à étudier dans les universités tant publiques que privées, a le droit politique d’élire et de se faire élire, de percevoir un salaire équivalant à celui des hommes pour un travail égal et des compétences égales, de se choisir librement un conjoint, d’intégrer les rangs des forces de défense et de sécurité, pour ne citer que ceux-là.  

Elle a salué les mesures prises par le gouvernement dans la promotion de la femme burundaise comme l’augmentation de leur nombre dans les instances de prise de décisions, en témoigne la nomination d’une femme Ombusman burundais ; la création d’une banque des femmes leur facilitant de crédits à faible intérêt ; la mesure de la gratuité des soins pour les enfants de moins de cinq ans et les mères enceintes ou qui accouchent ; la gratuité de scolarité dans les écoles fondamentales qui a augmenté le nombre de filles scolarisées ; etc.

Comme les TIC se développent en améliorant la vie de la population et s’inspirant du thème du jour, elle a appelé les leaders à initier leur utilisation dans les différents services et domaines de la vie nationale et d’inciter la femme burundaise à y adhérer pour profiter le rapide échange d’information et certaines facilités qu’ils offrent surtout dans les domaines commercial et social.

La coordonnatrice résidant du système des nations unies a exprimé un vif remerciement au gouvernement de les avoir associées aux cérémonies d’une extrême importance. Elle constitue une journée de réflexion sur le statut et la condition de la femme ; une occasion de dresser le progrès réalisé par rapport aux engagements en rapport avec les droits de la femme et son autonomisation grâce aux TIC ; d’encourager les femmes sur le rôle qu’elles ont joué dans l’organisation de la vie sociale, politique et économique, etc.

Le Burundi étant parmi les pays où la présence des femmes et filles dans la filière d’éthique, la coordinatrice résidant salue les efforts fournis par le gouvernement pour l’élaboration de la politique nationale de développement des TIC 2025 qui reconnaît le besoin de la réparation et l’adaptation du cadre politique, juridique, réglementaire et de régulation à l’heure de convergence.

Elle a spécifié que le Burundi, en reprenant le thème des nations unies en ces termes « un leadership engagé pour une digitalisation innovante en faveur de l’égalité du genre » qui devient plus significatif car la prise du genre dans la conception le développement et le déploiement des technologies est plus qu’une nécessité pour un développement inclusif. Elle met en évidence la nécessité de protéger les droits des femmes dans les espaces numériques et de s’attaquer aux violences basées sur le genre, facilitées par les TIC.

Le secrétaire permanant qui a représenté le ministre de la solidarité et du genre, il est revenu sur l’historique de cette célébration reconnu internationalement en 1921, après multiples reconnaissances par différents pays comme l’Europe en 1910, la Russie en 1917 et les USA en 1919. A cette époque, les femmes n’avaient pas droit à un salaire équivalant à celui donné aux hommes pour un travail égal et compétences égales, ne pouvaient pas voter ou se faire élire, d’où les grèves de revendication qui ont secoué beaucoup des pays jusqu’à ce que lors de son assemblée générale tenue le 8 mars 1977 instaure la célébration internationale de cette journée dédiée aux femmes. En 1979, elle a alors initié une convention sur l’éradication de toute forme de discrimination de la femme.    

Le thème de cette année rappelle la place des TIC dans la rapidité d’échange d’information à distance, la publicité des services offerts et des techniques utilisées et peuvent être utilisées dans tous les services du pays tels que les domaines de l’éduction, de la santé, de l’agriculture, le transport et le tourisme, etc. Le Burundi a franchi un pas significatif dans le domaine des TIC en instaurant un cadre légal et l’instauration d’u, centre national chargé du suivi des TIC, l’installation de la fibre optique dans toutes les provinces du pays, l’inauguration des centres d’enseignement des TIC dans certaines provinces du pays, l’octroi de permis d’exploitation aux opérateurs téléphoniques, etc.

Le vice-président de la République, Bazombanza Prosper, a commencé son allocution en transmettant les salutations du président de la République un message de paix, de sécurité et de prospérité au peuple burundais en général et à la population présente au stade Urunani en particulier. Il a spécifié que l’utilisation des TIC étaient jadis perçus comme l’apanage des pays développés, mais actuellement, tous les pays dont le Burundi ont adhéré en témoigne l’initiative du budget programme à travers la digitalisation et les TIC.

Comme les TIC sont en perpétuel mouvement, le monde doit s’adapter pour le partage d’information et l’exécution du programme des Etats. Le haut débit à travers la fibre optique installée dans toutes les provinces du pays est l’un des piliers de développement du pays. Les TIC facilite les transactions à travers les transferts des fonds par lumicash, écocash ou toute forme de transfert de fonds électroniquement et facilite l’échange rapide d’information entre opérateurs économiques, favorisant ainsi une rapidité dans l’essor économique. L’utilisation des TIC permet un développement rapide et à moindre coût en réduisant les frais de séjour, de transport et de communication. Il a alors invité les leaders et les opérateurs économiques d’inciter la population à les utiliser partout jusqu’au niveau collinaires, en vue d’un développement communautaire inclusif.

Les leaders doivent donc s’investir davantage dans l’éradication de toute forme de discrimination à l’égard des femmes dans le domaine de l’utilisation des TIC. Il les a interpellés à initier des programmes visant à inciter la population en général et les femmes en particulier, à utiliser les TIC malgré les tâches ménagères qu’elles exécutent au quotidien. Ceci leur permettra de s’auto-développer rapidement.

En outre, l’utilisation des TIC nécessite parfois l’électricité pour alimenter les terminales (téléphones, ordinateurs). Ainsi, le Président de la république a instruit les services habilités à veiller à cette réalité en multipliant la production et la distribution de l’électricité.

Néanmoins, le vice-président de la République n’a pas manqué à rappeler que les TIC est une arme à double tranchant car, outre les bonnes choses qu’elles procurent, elles peuvent être utilisées dans des fins malveillantes comme les dénonciations calomnieuses et les autres pratiques contraires aux bonnes mœurs, d’où une certaine prudence quant à leur utilisation en vue d’éviter des surprises désagréables.

Signalons que lors des cérémonies, des femmes et association qui se sont investies dans la promotion des droits de la femme au Burundi et leur bien-être ont reçu des certificats d’honneur.

Lt-Col Pol Rupfunyimpinga Dieudonné

Rechercher

Hauts Cadres

Derniers Tweets

Please fill all widget settings!

Visiteurs

0
Total
Visitors