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En date du 15 Mai 2024, au stade Royal de Muramvya, le ministre de
l'intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique a procédé à la clôture de la formation pour la 5 ème session à l’école des sous-officiers de police (ESOP), une étape préalable pour l’envoi de ces candidats sous-officiers dans un stage probatoire.
Dans son mot d’accueil, le directeur de l’ESOP, Lt-Col Pol BIZINDAVYI
Thierry a rappelé que cette école est un centre de formation de la Police
Nationale du Burundi qui dispense une formation initiale aux candidats sous-officiers, une formation professionnelle aux sous-officiers en activité et une formation de promotion. Alors que la formation initiale est dispensée aux candidats qui sont volontairement recrutés par la police après la passation des tests de recrutement, la formation professionnelle et continue est dispensée aux sous-officiers de police en activité pour le renforcement des capacités et la formation de promotion concerne les agents de police ayant réussi à l’examen de promotion pour devenir sous-officiers.
Le directeur de l’ESOP a remercié le commandement de la police et le ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique qui ne ménagent aucun effort pour soutenir les centres de formation en général et l’ESOP en particulier afin de dispenser une formation de qualité, l’inoculation des règles de discipline et de déontologies policière qui leur permettront d’exécuter avec professionnalisme les missions qui leur seront confiées. Il a interpellé les lauréats à suivre les conseils de leurs ainés et à appliquer avec professionnalisme les connaissances apprises en classe aux situations qui se
présenteront dans l’exécution de leurs missions.
Quant à l’inspecteur général de la police nationale du Burundi, Gén Maj Pol
Budomo Frédéric, il a spécifié que le commandement s’appuie sur la catégorie des sous-officiers pour mettre en exécution les ordres et les orientations reçues.
Il leur a promis de tout faire pour qu’il y ait une formation technique et
professionnelle pour le renforcement des capacités surtout en police scientifique pour assurer la relève des départs encaissés lors des retraites.
Dans son allocution, le ministre de l’intérieur, du développement
communautaire et de la sécurité publique, Niteretse Martin a spécifié que parmi les principales missions du ministère figurent la prévention de la criminalité, la sécurisation des personnes et de leurs biens ainsi que la prévention et la gestion des catastrophes, des missions dévolues à la Police nationale du Burundi (PNB).
Pour y parvenir, la PNB recrute des candidats et organise des formations de base à toutes les catégories de policiers (officiers, sous-officiers et agents de police).
Il s’est alors dit satisfait de la clôture de cette formation de base pour un effectif de 261 candidats sous-officiers recrutés par la police nationale du Burundi en 2022 et ayant terminé avec succès les épreuves théoriques et physiques, une étape qui leur ouvre l’accès au stage probatoire les préparant à la vie professionnelle au sein de la PNB. Le ministre s’est par ailleurs dit rassuré que ces lauréats ont suivi une formation de base suffisante pour servir la population et assurer la gestion de projets de développement communautaire profitables au pays en général et à leurs familles en particulier et ainsi, participer activement à la mise en œuvre de la vision d’un Burundi émergeant en 2040 et développé en 2060.
Le professionnalisme dans l’exécution des missions inspire la confiance de la population et une appréciation positive du policier, renforçant ainsi l’image positive de la PNB, surtout que le ministère s’est donné comme devise de mettre le citoyen au centre d’intérêt dans toutes ses actions ; d’où le renforcement de la police de proximité inspiré par la loyauté et le professionnalisme, ce qui n’est possible qu’à travers une formation professionnelle de qualité.
Ils doivent se rappeler que le pays a toujours besoin des policiers intègres et
professionnels ayant des capacités et des aptitudes physiques à prévenir
efficacement la criminalité. Le ministre les a alors invités à mettre en pratiques les connaissances acquises en classe et à collaborer avec l’administration à tous les niveaux et les comités mixtes de sécurité humaine en vue de préserver la paix et la sécurité dans tout le pays et même à l’étranger.
Il a terminé son allocution en recommandant aux responsables de l’ESOP de
doubler d’effort à travers une synergie de tous les intervenants pour dispenser des formations de qualité et aux lauréats ; de mettre en avant l’intérêt du citoyen dans toutes leurs actions, d’être vigilant en luttant contre le désordre, de lutter contre l’injustice, de protéger et de faire respecter la dignité de la personne humaine, de lutter contre les rumeurs véhiculées sur les réseaux sociaux et de se conformer à la directive de la hiérarchie, de servir d’exemple à la population, de lutter contre la corruption et de redorer l’image de la police par le professionnalisme dans toutes leurs actions.
Il sied de signaler qu’avant d’avoir la qualité de sous-officier de police en
activité, ces lauréats passent par un stage probatoire d’une année en s’exerçant dans différentes unités et structures de la police nationale du Burundi.
Capt Pol Nkobwa Constance