Des criminels arrêtés

Publié le 18 octobre 2023 dans la catégorie classe

Ce mardi le 17 octobre 2023 le MIDCSP a présenté aux journalistes trois cas de cyber criminalité perpétré par des citoyens burundais qui opèrent derrière des faux comptes ou qui se font passer pour les hautes autorités du pays.

Le premier cas concerne un certain BIMENYIMANA Fabrice, un détenu de la prison centrale de Ngozi, qui, via la page Facebook qui s'appelle AMAKURU YIHUTA MU BURUNDI et lui se nommait Jean Claude NIYONKURU. Il a lancé un communiqué promettant des emplois à l'étranger en se faisant passer pour SE le Président de la République. Pour être sur la liste il fallait payer 50.000FBU d'une fiche d'inscription et d'un pot de vin. Il escroquait les gens à partir d'un téléphone dont la carte sim a été dérobée dans un autre téléphone de son co- détenu.

Le deuxième cas concerne deux personnes nommés Nduwimana Kenny Claude et Muhiza Médard. Ces derniers sont accusés d'escroquerie, d'imputation dommageable et d'atteinte à l'honneur des institutions. Ils agissent derrière des faux comptes sur les réseaux sociaux notamment sur X, ancien Tweeter. A titre d'exemple, Muhiza Médard a fait passer un message sur ce réseau social que le Chef d'Etat-Major Général est aux arrêts au palais présidentiel ce qui est faux car le palais n'est pas une prison. Nous avons découvert que ces deux individus travaillaient en groupe derrière des comptes anonymes comme Yigenga ou King Umurundi sont animés par ces gens là. Ils se font passer pour des lanceurs d'alerte alors qu'ils cherchent à ternir l'image du pays et des institutions.

Le dernier cas est le cas de deux cybers criminels Ndayubaha Gabin et Nzisabira Innocent. L'hôpital militaire de Kamenge est entrain de recruter les travailleurs et ces deux types profitaient pour escroquer les gens en exigeant quatre millions et arguant qu'ils travaillent sous le compte du président du conseil d'administration de l'hôpital qui est Lt Gn Ntugurirwa Silas.

Le porte-parole a encore profite de cette occasion pour lancer trois conseils à l'endroit des usagers de l'internet et des réseaux sociaux en particulier et les burundais en général:

•L'escroquerie a campé sur les réseaux sociaux c'est pour cela qu'on doit être prudent sur les informations qui y passent. Il les a conseillé d'avoir toujours le sens de demander des éclaircissements aux concerné pour des messages attribués aux institutions de l'état. Le gouvernement via le MIDCSP a donné un numéro vert 413 pour rapporter toute information confuse. La population est appelée à se confier à ce dernier.

• Les services d'enquête de la Police Nationale du Burundi dispose des moyens techniques et humains pour identifier les cybercriminels et les présenter devant les juridictions qu’ils soient au pays ou à l'étranger par les mécanismes de coopération dont le Burundi est signataires

•Toute personne qui aurait été victime de cette escroquerie est prié de se présenter devant les institutions chargées des enquêtes pour dénoncer ces crimes dont ils ont été victimes.