MINISTERE DE L'INTERIEUR, DU DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE ET DE LA SECURITE PUBLIQUE

previous arrow
next arrow
previous arrownext arrow
Slider

MINISTERE DE L’INTERIEUR, DU DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE ET DE LA SECURITE PUBLIQUE

L’objectif global du Ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de sécurité publique est: « LE CITOYEN AU CENTRE D’INTERET ».

Contacts

Ministère de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité Publique
Ngagara,Quartier Industriel,
Avenue Nyabisindu,N° 17
Bujumbura, Burundi.
Téléphone1 :+257 22 22 24 78
Téléphone2 :+257 22 22 98 67
FAX : +257 22 22 90 90
Boite Postal : 7413 Bujumbura

Secrétariat Permanent Sécurité : +257 22258265
Assistant du Ministre : +257 22258264
E-mail : mininter@infos.gov.bi

Documents de la Police Judiciaire

La protection civile au secours de la population des quartiers peuplés de la ville.

Publié le dans la catégorie classe


Depuis l’explosion des maladies des mains sales dans la ville de Bujumbura, le ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique via la direction générale de la protection civile et de la gestion des catastrophes a directement mis en place un plan de ravitaillement de l’eau dans ces quartiers qui sont touchés par ces épidémies notamment la maladie de la variole des singes, MPOX.

L'équipe de la cellule communication du ministère de l'intérieur du développement communautaire et de la sécurité publique a effectué une descente sur terrain en date du 25 septembre 2024, dans les zones de Kamenge et Buterere dans le but de constater les mécanismes de prévention et de lutte contre cette variole du singe MPOX. Tous les partenaires travaillent à l'arrache-pied pour éradiquer ce fléau en l'occurrence la direction générale de la protection civile et de la gestion des catastrophes.

Le directeur général de la protection civile et de la gestion des catastrophes rencontré à Buterere entrain de superviser la distribution de l’eau a fait savoir que le Burundi en général et la ville de Bujumbura en particulier sont menacés par cette variole. Depuis le 25 juillet 2024, date à laquelle le ministre de la santé et de la lutte contre le Sida a déclaré cette maladie comme une pandémie, sur 1784 personnes dépistées dans tout le pays, 707 sont déjà infectées dont la majorité en mairie de Bujumbura. Parmi ces personnes atteintes par la variole, 427 sont hospitalisées. Un effectif de 303 personnes se trouve dans le district sanitaire du Nord de Bujumbura.

Général de brigade de police Anicet Nibaruta, directeur de la protection civile et de la gestion des catastrophes a fait savoir que sa direction fait tout pour se placer aux cotés de la population de ces quartiers les plus vulnérables en fournissant de l’eau propre depuis l’explosion du choléra même. Il a précisé que la protection civile en collaboration avec la société Amazi Water a construit 35 forages dont 14 en commune de Muha et 21 en commune Ntahangwa. On ajouterait que la Regideso a contribué en installant l’électricité sur ces forages pour augmenter la poussée d’eau. Ceci a beaucoup freiné la propagation de ces maladies.

Il y a des tanks appelés baladeurs qui stockent l’eau pour les localités  de Rubirizi et Tenga. Appuyée par l’Unicef, la protection civile a érigé des grands tanks pouvant contenir une capacité de 10000 litres d’eau dans chaque commune de la mairie de Bujumbura (2 par commune). Dans tous ces points, les camions de la protection civile sont chargés de les remplir de l’eau toujours pour que la population s’en serve. L’Unicef a d’ailleurs promis de revoir à la hausse la distribution des grands tanks jusqu’à 14, d’une capacité de 20000 litres d’eau chacun pour les distribuer partout. Dans les coins où il n’y a pas de baladeurs ou de tanks, les camions sont acheminés directement et se tiennent à la disposition de la population pour se ravitailler.

La protection civile distribue de l’eau non seulement à la population dans les quartiers mais aussi dans les centres qui abritent beaucoup de personnes ou des personnes vulnérables. On citera les hôpitaux comme l’hôpital militaire de  Kamenge, l’hôpital polyclinique de Bujumbura, l’hôpital Roi Khaled, Prince Régent Charles, la prison de Mpimba, les écoles comme le lycée Schwepers, le petit séminaire de Kanyosha. Les espaces publics et marchés n’ont pas été ignorés comme les marchés de Kamenge, Ruvumera etc…

La protection civile ne se concentre pas seulement sur la prévention, elle se charge aussi de l’évacuation des personnes qui sont déjà infectées vers différents hôpitaux dans ses propres ambulances. La croix rouge, une autre partenaire incontournable se charge de la désinfectation des lieux ou la victime a été trouvée.

Elle continue de sensibiliser la population de se protéger contre la variole du singe MPOX à travers les comités communautaires de réduction risques et catastrophes en évitant des contacts corporels par des salutations en mains, échanger les habits avec les personnes infectées, les rapports sexuels… Ce comité est constitué par 13 personnes désignées par quartier ou colline.

Gen Bde Anicet Nibaruta rappelle les symptômes de la variole de singe. Il s’agit des températures au-dessus de la normale, la faiblesse exagérée, les ganglions sur tout le corps, les douleurs dans la gorge etc. Quiconque verrait ou sentirait un ou des symptômes de ce type, il lui est recommandé de se diriger vers le centre des soins proche pour le dépistage et la prise en charge sans tarder.

Il a terminé son message en rappelant le rôle des partenaires. Il pointe notamment les medias qui sont une voix utile qui cible un nombre important de citoyens de près ou de loin dans la sensibilisation des moyens de lutte contre cette maladie. L’administration doit s’investir davantage en ciblant la localité cible pour y concentrer les efforts. Les forces de défense de sécurité doivent également accompagner l’administration en instaurant des mesures contraignantes qui vont dans le sens de l’éradication de ce fléau.

La zone de Buterere est alors un des quartiers touchés par le MPOX. L’eau aussi arrive à compte goute raison pour laquelle la protection civile y renforce la Regideso en ravitaillant nuit et jour de l’eau propre. Cet apport de la protection civile s’ajoute aux puits de forage de la société Amazi Water. Le chef de zone Hategekimana Serges remercie ce geste de la protection civile et se veut rassurant dans la lutte de cette guerre contre le MPOX. Il interpelle l’attention de la population de sa zone de responsabilité de se laver tous les jours avec du savon, éviter les contacts physiques, signaler à temps ceux qui présentent des symptômes et rester solidaire en apportant de l’aide aux personnes vulnérables.

Il remercie également la Croix Rouge qui désinfecte les ménages ou les personnes infectées par le MPOX résident. Il appelle ses concitoyens à utiliser cette eau aux fins hygiéniques tout en restant vigilants face à ces maladies. Tuyisenge Pascaline, une habitante du quartier Mugaruro de la zone Buterere remercie la protection civile pour cette eau. Elle précise qu’elle est très propre et peut être bue sans aucun problème contrairement à celle de la société Amazi Water qui est réservée à la lessive et à la cuisson de la nourriture.

La zone de Kamenge, un des quartiers de la commune Ntahangwa compte aussi de nombreux cas d’infections au virus MPOX. La protection civile apporte l’eau à la 6ème et à la 13ème avenue à la population de cette zone sans oublier les puits de forages de la societe Amazi Water dans les différents quartiers de cette zone. La population remercie ce renfort de la protection civile.

Bankakaje Raymond, chef de quartier Mirango ll a précisé que la maladie de MPOX a attaqué les habitants de son quartier. Il précise que les mesures nécessaires ont été prises pour stopper sa propagation y compris cet acte louable de la police de la protection civile d’amener de l’eau dans les camions. Il plaide pour que les autres soient ravitaillés surtout ceux de la 15ème qui doivent parcourir une longue distance pour parvenir à trouver de l’eau.

Notons que la protection civile ravitaille de l’eau dans toutes les zones de la ville, des plus éloignées aux plus proches. De Rubirizi à Ruziba en passant par Gihosha, la population a trouvé le souffle car l’eau est un élément catalyseur pour contrer la propagation des maladies des mains sales en l’occurrence le MPOX.

Lt Pol Bzimana André

Rechercher

Hauts Cadres

Derniers Tweets

Please fill all widget settings!

Visiteurs

0
Total
Visitors