MINISTERE DE L'INTERIEUR, DU DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE ET DE LA SECURITE PUBLIQUE

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MINISTERE DE L’INTERIEUR, DU DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE ET DE LA SECURITE PUBLIQUE

L’objectif global du Ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de sécurité publique est: « LE CITOYEN AU CENTRE D’INTERET ».

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Ministère de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité Publique
Ngagara,Quartier Industriel,
Avenue Nyabisindu,N° 17
Bujumbura, Burundi.
Téléphone1 :+257 22 22 24 78
Téléphone2 :+257 22 22 98 67
FAX : +257 22 22 90 90
Boite Postal : 7413 Bujumbura

Secrétariat Permanent Sécurité : +257 22258265
Assistant du Ministre : +257 22258264
E-mail : mininter@infos.gov.bi

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Le Burundi, un pays d’asile et d’hospitalité.

Publié le dans la catégorie classe


En date du 6 Août 2024, le ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique a rehaussé sa présence les cérémonies d’ouverture officielle d’une école et d’un site des rapatriés et des réfugiés. Une occasion de témoigner la volonté et le rôle du gouvernement du Burundi dans la quête d’un avenir meilleur tant pour les burundais qui reviennent de l’exil que pour les réfugiés étrangers résidant sur le sol burundais.

Les cérémonies ont débuté par l’ouverture officielle d’une école bâtie sur la colline Musenyi de la commune Giharo sous le financement de KOICA, une agence de la république sud-coréenne pour le développement et la COPED de l’église catholique.

Dans son mot d’accueil, le gouverneur de la province Rutana a exprimé sa gratitude au gouvernement du Burundi et à ses différents partenaires comme l’UNHCR, la KOICA, le COPED et les autres. Il a souhaité les bienvenues aux visiteurs d’honneurs. Selon Olivier Nibitanga, gouverneur de la province de Rutana, L’école de Musenyi aura une importance capitale pour les réfugiés, les rapatries et la population locale, une occasion de partager la vie ensemble et une vision commune de l’avenir.


La population de Rutana en général et de Giharo en particulier est heureuse d’accueillir les réfugiés et les rapatriés qui rentrent chez eux car la plupart d’entre eux ont déjà connue cette vie. Sans nul doute que la cohabitation sera meilleure’’ a-t-il précisé. Il a continué à plaider pour que l’école et le site soit alimentée en eau et que le site ait une piste bien tracée.


Madame Kim Jin Hwa directrice pays et cheffe de délégation de KOICA a fait savoir que cette école est un signe clair du gouvernement du Burundi et de la république de Corée du Sud d’une coopération sans faille depuis longtemps, d’un peuple avec un avenir commun. Elle a continué dans ce sens en spécifiant que la Corée du Sud va tout mettre en œuvre pour accompagner le Burundi dans sa vision. Ce pays œuvre dans plusieurs domaines via l’agence KOICA dont l’éducation en offrant des bourses et des stages aux étudiants burundais. La construction de cette école est une nouvelle page tant pour les réfugiés, les rapatriés que pour les locaux de partage d’une vie commune, d’une communion avec la population environnante et une occasion à l’édification de la nation burundaise.


Dans son allocution, Madame Brigitte Mukanga Eno, représentante du haut-commissariat des Nations Unies pour les réfugiés, a remercié le gouvernement du Burundi représenté par le ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique et la KOICA pour sa contribution dans l’accomplissement de ce projet de construction de l’école et du site de Giharo. Elle a continué en précisant que cette province a accueilli plus de 16500 rapatriés témoignant ainsi l’esprit d’accueil et de solidarité de la population. Le gouvernement a généreusement alloué 60 hectares pour l’accueil de ces réfugiés, concrétisant ainsi les engagements pris lors du Pacte Global sur les réfugiés en faveur de l’inclusion des réfugiés notamment dans le système éducatif et sanitaire, leur libre circulation et leur protection dans le respect des conventions internationales et la loi burundaise.


L’inauguration de cette école qui sera plus qu’utile aux rapatriés, aux réfugiés et la communauté hôte marque un pas significatif vers la réalisation d’une cohabitation harmonieuse entre ces trois communautés. Cet événement illustre également l’engagement du Burundi à offrir un accès équitable à l’éducation de qualité, ce qui renforce les fondations d’une intégration sociale durable et soutient l’objectif national de construire une communauté plus inclusive et résiliente.


La réunion tripartite entre le gouvernement du Burundi, la KOICA et le HCR a abouti à un engagement de toutes les parties à soutenir le Burundi dans la réintégration de ses citoyens retournés de l’exil. Elle a terminé son discours en remerciant les généreux donateurs ainsi que l’entreprise responsable de la construction de l’école dont l’excellence du travail mérite d’être salué.


Le ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique a commencé son allocution en remerciant vivement les représentants de KOICA, du HCR et de la COPED pour la réalisation de ce grand projet de construction d’une école et d’un site pour les refugies tous érigés dans la commune de Giharo. ‘’ Le gouvernement du Burundi a constaté le retour massif des refugiés depuis 2017 et a pris l’initiative de multiplier les écoles dans les milieux qui en connaissent plus’’ a-t-il martelé. Il a continué en précisant que depuis 2017, le Burundi a déjà accueilli 249.855 burundais rapatriés. Depuis janvier 2024, le Burundi en a déjà accueilli 9.808 dont 39% sont des enfants qui ont besoin d’école pour étudier. Il a spécifié que 62% d’entre eux proviennent de la Tanzanie ou la langue d’enseignement est l’anglais alors que le Burundi utilise le français. Ceci est l’une des raisons des abandons scolaires de ces derniers jours. A cela s’ajoute des salles de classes insuffisantes, la langue d’enseignement du pays etc… les classes équipées sont en train d’être construites pour parier a ces problèmes surtout que le pays continuent d’accueillir le flux des rapatriés jusqu’à même 1200 par semaine.


Il a tenu a exprimé sa joie d’accueillir les refugies étrangers qui se dirigent vers le Burundi car c’est un pays historiquement hospitalier qui a même signe des traités internationales sur les réfugiés de 1951 et de 1961 en guise d’engagement. Il a appelé l’administration, la population et les autres intervenants de venir en aide aux réfugiés qui auront besoin d’une intervention de n’importe quelle nature. Il a rappelé aux refugies congolais du site de se conformer aux lois, règlements et les directives du pays.


Il a terminé son allocution en recommandant la population de se concentrer sur la scolarisation des enfants, de prendre soin des infrastructures qui venaient d’être réceptionnées, de cultiver un esprit de solidarité tant envers les locaux qu’envers les réfugiés et les rapatriés, de s’entraider mutuellement. A l‘organisation HCR il leur a demandé de multiplier les secteurs d’intervention, de contribuer au retour des réfugiés burundais.


Notons que le site va abriter 169 familles composées de 637 personnes et d’autres 700 qui souhaitent les rejoindre dans ce site. Les locataires seront libres de mouvement et exerceront différentes activités tant à l’intérieur qu’a l’extérieur du site.

Lt Pol BIZIMANA André

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