MINISTERE DE L'INTERIEUR, DU DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE ET DE LA SECURITE PUBLIQUE

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MINISTERE DE L’INTERIEUR, DU DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE ET DE LA SECURITE PUBLIQUE

L’objectif global du Ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de sécurité publique est: « LE CITOYEN AU CENTRE D’INTERET ».

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Téléphone2 :+257 22 22 98 67
FAX : +257 22 22 90 90
Boite Postal : 7413 Bujumbura

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Assistant du Ministre : +257 22258264
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Octroi des lapins et des porcs aux coopératives de Ngozi et Muyinga

Publié le dans la catégorie classe


En dates du 27 au 28 février 2024, la direction de la promotion de
l’économie locale, des coopératives et de l’entrepreneuriat au ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique a effectué une descente dans les provinces Ngozi et Muyinga pour appuyer lescoopératives collinaires en leur octroyant des lapins et des porcs.

La descente a débuté à Ngozi en date du 27 février par un atelier de formation des parties prenantes dans la promotion et la préservation du patrimoine des coopératives afin d’orienter les sociétés coopératives vers une culture d'esprit compétitif entrepreneurial. Elle a vu la participation des administrateurs communaux et leurs conseillers en charge du développement ; les agronomes et les vétérinaires communaux ainsi que les représentants des coopératives.

Nindorera Lysette, directrice en charge de la promotion de l’économie locale, des coopératives et de l’entrepreneuriat a spécifié que ce genre d’atelier offre une opportunité de renforcer la communication entre l’administration, les techniciens et les responsables des coopératives pour assurer un suivi efficace et régulière de leurs activités génératrices de revenus et par là-même, leur rappeler le rôle de tout un chacun afin d’atteindre la vision d’un Burundi émergent en 2040 et développé en 2060.

Elle a ajouté que cette descente intervient après l’appui de l’année 2023 en
lapins et porcs aux coopératives exemplaires pour s’auto-développer davantage. Ainsi, n réunissant les administratifs et tous les parties prenantes, elle vise l’évaluation de l’état des lieux des porcs et lapins distribués, l’identification des défis rencontrés et les stratégies à adopter pour les surmonter.

Il était alors question d’évaluer l'impact occasionné par le récent appui octroyé aux coopératives exemplaires par don de lapins et porcs, déterminer s'il est temps de redonner aux autres coopératives en suivant le développement en chaine de solidarité. Il repose sur le principe que ceux qui ont bénéficié des lapins et des porcs doivent, à la deuxième mis bas, partager avec aux autres qui n'en ont pas bénéficié afin d’atteindre un développement durable et inclusive.

Lors de l'évaluation, il a été constaté que pour les lapins, quelques-uns sont
morts suite au manque de connaissances dans l'entretien et le suivi de ces
derniers par les vétérinaires surtout que l'élevage de lapins à grande échelle est nouveau au Burundi. Malgré les défis rencontrés, en collaboration avec les éleveurs, les vétérinaires ont pu stabiliser la situation et l'élevage a repris son cours normal.

Nindorera Lysette a rappelé que dans un esprit de compétitivité entrepreneuriale un défi ne serait plus un sujet d’inquiétude pour l’entrepreneur, mais plutôt devait lui procurer un avantage du fait qu'un bon entrepreneur en profite à travers l’appropriation de la solution qui s’impose. A titre exemplatif, le manque de nourriture et de médicaments appropriés pour les lapins devait les inspirer à monter des unités de transformation de la nourriture et implanter des pharmacies, a-t-elle martelé.

Elle a par ailleurs fait savoir que certains aliments des lapins tels que le noyau d’avocat, les feuilles de molinga et d’autres sont à la fois nutritives, préventives et thérapeutiques. Une fois leur farine mélangée à d'autres nourritures, ils renforcent la capacité humanitaire des lapins. En attendant le renforcement des capacités pour les vétérinaires et l'implantation de pharmacie, elle interpelle les éleveurs à ajouter par semaine aux nourritures des lapins une feuille de certaines plantes médicinales comme le vernonia amygdalina dite umubirizi, réputée pour ses vertus antibiotiques et luttant contre les vers intestinaux.

Cet atelier de formation s'est clôturé par un travail en groupe qui portait sur les stratégies à développer pour promouvoir les sociétés coopératives compte tenu des échanges partagés lors de l'atelier. Ils se sont alors convenus qu’une participation effective des techniciens ainsi que le suivi permanent et régulier par les administratifs seront un atout dans le développement communautaire.

La seconde journée a été marquée par la visite aux coopératives ayant
bénéficiées l'appui du ministère en porcs et en lapins. Il s'en est alors suivi la distribution d'autres lapins et porcs aux 4 coopératives exemplaires identifiées par commune, à Busiga et à Ngozi en province Ngozi ainsi que 8 coopératives de 2 communes en province Muyinga. Chaque coopérative recevait 20 lapins et 5 porcs, soit un total de 80 lapins et 20 porcs par commune. Comme la commune assure le suivi-évaluation de cet appui du ministère, l'administrateur communal ou son représentant accusait sa réception dressant le procès-verbal de remise, contresigné par les représentants du ministère à travers la direction en charge de la promotion des coopératives.

Les coopératives qui ont reçu ce don sont interpellé à les suivre avec soins en les nourrissant correctement et en leur procurant les soins nécessaires. Ils doivent se souvenir qu’ils en sont propriétaires à part entier nonobstant qu’ils partageront la2 ème mis bas avec les autres coopératives suivant la chaine de solidarité au développement. Les communes doivent assurer un suivi régulier pour que cette chaine soit durable et puisse atteindre le maximum possible des coopératives.

Il sied de signaler que lors des travaux en groupes, les participants ont émis des recommandations relatives aux manques de débouchées dont la solution sera l’installation des unités de transformations et de conservations des produits afin d 'e juguler à la mévente, le renforcement des capacités des vétérinaires communaux dans le suivi des petits ruminants, de multiplier la nourriture en plantant les herbes sur les courbes de niveau ou les limites des parcelles et d’adopter l’esprit de compétitivité entrepreneuriale.

Lt-Col Pol Rupfunyimpinga Dieudonné

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