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En date du 08 Octobre 2022, au poste frontière de Kobero, le ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, en compagnie du ministre de l’environnement , de l’agriculture et de l’élevage ont procédé à la réception officielle d’un premier lot de semences de maïs dénommée PAN 53 équivalant à 120 tonnes. Ces semences sont destinées à la population Burundaise qui en a sollicité.
Le gouvernement du Burundi a mis en avant l’agriculture. Dans le but d’accroitre la production agricole, des semences améliorées qui avaient été sollicitées par la population ont été commandées par le Gouvernement du Burundi. Le 8 octobre 2022, à la frontière burundo-tanzanienne de Kobero, les ministres de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique ainsi que l’environnement, l’agriculture et l’élevage ont procédé à la réception d’un lot de 120 tonnes des semences de maïs de variété PAN 53.
Niteretse Martin, ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique a indiqué que ce déplacement a été fait pour se rassurer que l’inspection des conditions et les exigences des semences qui sont importées des autres pays est bienfaite par les services de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage de même que ceux de l’OBR.
Dans son mot de circonstance, Dr Niragira Sanctus, le ministre de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage a précisé que l’objectif de cette descente à Kobero est d’accueillir des semences qui ont été sollicitées par la population Burundaise, parcequ’elle juge que cette variété est plus productive. Il a remercié le ministère l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique qui a pu collecter les doléances de la population.
Il a indiqué que ces semences allaient être envoyées à Bujumbura avant d’être partagées entre les provinces suivant les nécessités, a-t-il ajouté. Les services compétents devront d’abord procéder à leur inspection pour s’assurer de certaines de leurs caractéristiques telles la germination ainsi que l’humidité.
Pour qu’elles parvienne à la proximité des agriculteurs, le ministre de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage a recommandé aux directeurs provinciaux chargés de l’environnement, de l’agriculture et de l’élevage d’aller récupérer les quantités nécessaires pour les disponibiliser à proximité de la population.
Il a fait savoir qu’une autre cargaison de 500 et 600 tonnes est en cours de route et va bientôt être disponible. Une autre quantité va transiter par voie lacustre.
Signalons qu’un kg sera vendu entre 8.000 et 8.500 Francs Burundais au moment où actuellement il était vendu entre 20.000 et 22.000 Francs Burundais sur le marché.
Lt Pol Candari Jean Claude