MINISTERE DE L'INTERIEUR, DU DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE ET DE LA SECURITE PUBLIQUE

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MINISTERE DE L’INTERIEUR, DU DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE ET DE LA SECURITE PUBLIQUE

L’objectif global du Ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de sécurité publique est: « LE CITOYEN AU CENTRE D’INTERET ».

Contacts

Ministère de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité Publique
Ngagara,Quartier Industriel,
Avenue Nyabisindu,N° 17
Bujumbura, Burundi.
Téléphone1 :+257 22 22 24 78
Téléphone2 :+257 22 22 98 67
FAX : +257 22 22 90 90
Boite Postal : 7413 Bujumbura

Secrétariat Permanent Sécurité : +257 22258265
Assistant du Ministre : +257 22258264
E-mail : mininter@infos.gov.bi

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Représentativité de la femme dans les postes de prise de décision

Publié le dans la catégorie Actualités, Administration du territoire


En date du 27 septembre 2023, à Gitega, le ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, en collaboration avec l’organisation Burundi Leadership Training Program (BLTP), a organisé un atelier à l’endroit des leaders des partis politiques pour leurs partager la synthèse des recommandations émises par les ateliers internes sur l’analyse de  la place réservée à  la femme dans les postes de prise de décision par les textes  les régissant.

L’organisation Burundi Leadership Training Program (BLTP) à travers son projet dénommé « Women Leadership and participation for Peace (L4P) » exécuté en partenariat avec l’Institut Néerlandais pour la Démocratie Multipartite (NIMD) a organisé un atelier à l’endroit des leaders des partis politiques pour leurs partager la synthèse des recommandations émises par les ateliers internes sur l’analyse de  la place réservée à  la femme dans les textes les régissant. Les ateliers de réflexion sur la problématique de la participation de la femme dans les postes de prise de décision ont été organisés en  2022 à l’endroit des femmes parlementaires, les représentantes des ligues des femmes des différents partis politiques et les femmes  gouverneurs de provinces et administrateurs communaux. Au cours de ces ateliers, il a été dégagé les diverses contraintes majeures empêchant la femme de participer dans la vie politique du pays en général et dans les postes de prise des décisions en particulier, et des stratégies de plaidoirie en faveur d’augmenter le taux de participation de ces dernières dans les diverses places de prise de décisions.

Dans son mot d’accueil, le gouverneur de la province de Gitega Venant Manirambona, a d’abord remercie l’assistant du ministre de l’intérieur du développement communautaire et de la sécurité publique qui a représenté le ministre dans cet atelier, l'organisation BLTP et les Leaders des partis politiques d’avoir choisi sa province pour abriter cet atelier. Il a fait savoir que les Leaders des différents  partis politiques et leurs membres ainsi que la société civile sont bien cohabités dans cette province. Il a ajouté que le dialogue inclusif entre les Leaders des partis politiques et les administratifs est le pilier du développement dans cette province.

Gahungu Pélagie, la coordinatrice de l'organisation BLTP  dans son mot de cadrage a fait savoir que l’objectif de cet atelier est de partager la synthèse des recommandations émises par les ateliers internes sur l’analyse de  la place réservée à  la femme dans les textes les régissant. Elle a rappelé que le BLTP dans son projet « Women Leadership and participation for Peace (L4P) » exécuté en partenariat avec l’Institut Néerlandais pour la Démocratie Multipartite (NIMD) a organisé cet atelier pour analyser les problématiques relevés dans les ateliers antérieurs et essayer de trouver des solutions. Elle a ajouté que le problème majeur est la place que les femmes occupées dans partis politique selon les textes les régissant, la place que la femme occupe dans la gestion du patrimoine familial et la coutume Burundaise. Au mois de juin 2023 les femmes membres des partis politiques ont participés dans les ateliers de réflexion sur la problématique de la participation de la femme dans les postes de prise de décision  pour qu’elles soient représentées avec un taux satisfaisant lors des échéances électorales prochaines. Elle s’est fixé l’objectif de renforcer les capacités des femmes leaders burundais dans tous les secteurs de la vie du pays et surtout les membres des partis politiques. Dans ce cadre, son projet L4P exécuté dans les provinces se focalise sur la vie politique de la femme, comment elle est facilitée, les contraintes qu’elle rencontre et s’intéresse aussi sur sa représentativité dans les institutions.

 Les travaux de cet atelier ont été ouverts par l’assistant du ministre de l’intérieur du développement communautaire et de la sécurité publique Gén Bde Nibona Bonansize Célestin. Dans son mot de circonstance, il a fait savoir que dans le but du développement du pays, le gouvernement du Burundi  ne veut  personne qui reste en arrière. C’est dans cette logique que fut organisé un atelier à l’endroit des femmes. Il a ajouté  que la place de la femme dans les institutions n’est pas négligeable dans notre pays avec un taux de 30% au minimum, il a pourtant indiqué qu’il y a encore à faire pour que la participation de la femme soit effective, en vue d’un développement inclusif. Le défit majeur est la place que les femmes occupées dans leurs partis politiques. Il a indiqué que au cour du mois de juin 2023  les membres de huit partis politiques sur dix qui travaillent avec le BLTP ont été formés par l’expert Abbé Dieudonné Nibizi en analysant ensemble la place que les femmes occupent dans les partis politiques selon les textes les régissant. Il a terminé son discours en remerciant  le BLTP pour son implication dans la promotion du leadership féminin.

Maitre Bigirimana Alphonsine, le consultant a montré que les postes de la femme dans les institutions n’est pas négligeable dans notre pays, elle a pourtant indiqué qu’il y a encore à faire pour que la participation de la femme soit effective et en vue d’un développement inclusif. Elle a rappelé les problèmes de plaidoyer.

La place insuffisante réservée aux femmes par les programmes et  les textes réglementaires des partis politiques et les lois en rapport avec la participation de la femme dans les instances de prise de décision,  l’accès limité au patrimoine familial et le non contrôle dudit patrimoine par les femmes;

Le statut social inférieur de la femme dans les ménages, la plupart des hommes limitent leurs épouses dans la participation aux postes de prise de décision électifs et non électifs des partis politiques et du pays.

Abbé Dieudonné Nibizi, le consultant qui a facilité les échanges, a indiqué que les femmes qui ont participé dans cet atelier ont relevés plusieurs défis qui entravent la participation de la femme dans les instances de prise de décisions. Il s’agit entre autres du manque de temps, de la genèse masculine des partis politiques, l’auto-marginalisation des femmes, la pauvreté, le statut social inférieur de la femme, manque de politique claire sur la participation politique de la femme, la place politique réservée à la femme par les textes règlementaires des partis politiques qui est insignifiante, l’absence de solidarité entre les femmes, attitudes négatives des maris et les préjugés machinistes des hommes en général, absence de l’approche genre dans le fonctionnement des partis politiques, manque de motivation des femmes ainsi que le quota de 30% qui n’est pas encourageant. Il a été recommandé de voter un code électoral positionnant les femmes à la première ou au moins à la deuxième place sur les listes électorales (chaque groupe parlementaire doit être composé d’au moins 50% de femmes) ;

Aux femmes parlementaires de faire un plaidoyer visant la participation active des femmes en politique ;

Organiser des rencontres réservées aux femmes pour recueillir les doléances spécifiques quant à leur engagement politique et proposer des solutions ;

Initier des campagnes de sensibilisation à l’endroit des hommes pour qu’ils puissent libérer leurs femmes et les encourager à participer dans les activités politiques ;

Organiser des séances de sensibilisation à l’endroit des partis politiques pour les rappeler l’importance du leadership féminin dans la vie politique d’un pays ;

Sensibiliser et encourager les femmes à l’adhésion aux partis politiques pépinières des leaders du pays ;

Lutter contre la discrimination sociale des femmes politiques ;

Veiller au strict respect de l'article 33 de la loi sur les partis politiques ;

Favoriser les femmes sur les listes électorales en position utile (2ème sur la liste électorale cf. ut supra) et dans les autres activités; Promouvoir la culture interne respectueuse de la dignité et des droits des femmes ;

Encourager les initiatives d’autopromotion financière des femmes à travers les activités génératrices de revenus ;

Promouvoir la participation effective des femmes dans les organes de prise de décision ;

Sensibiliser les jeunes filles à étudier et sensibiliser les femmes à ne pas se sous-estimer mais participer à la vie politique du pays en élisant et en se faisant élire ;

Organiser des ateliers de sensibilisation à l’endroit de la population à considérer la femme au même pied d’égalité que les hommes ;

Les participants se sont quant à eux réjoui de ce cadre d’échange et ont affirmé être confiants que les stratégies de plaidoiries  vont booster le taux de participation de la femme dans les différentes places de prise de décisions. Les femmes politiques ont augmenté leurs capacités d'influence auprès des leaders des partis politiques et des autorités publiques concernant leurs droits politiques constitutionnels et elles sont (qualitativement et quantitativement) représentées à au moins 30% dans les organes (politiques et techniques) de prise de décision.

Le gouvernement burundais et les partis politiques ont mis en place des politiques et des pratiques pour offrir plus d'opportunités aux femmes d'accéder aux postes de prise de décisions.

Ils ont également rappelé que le rôle de la femme dans le développement du pays est incontournable et ont plaidés pour leur participation active dans les activités des partis politiques afin qu’elles soient représentées avec un taux satisfaisant lors des échéances électorales prochaines.

Signalons qu’après cet atelier de partage de la synthèse des recommandations émises par les ateliers internes sur l’analyse de  la place réservée à  la femme dans les textes les postes de prise de décision, le BLTP compte poursuivre avec des formations sur les techniques de plaidoirie afin de  permettre aux différentes femmes de jouer un rôle principal dans l’accroissement du taux de représentativité à tous les niveaux dans les places de prise de décisions.

                                                   Sgt Maj Pol Nizigiyimana Alexis

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