MINISTERE DE L'INTERIEUR, DU DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE ET DE LA SECURITE PUBLIQUE

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MINISTERE DE L’INTERIEUR, DU DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE ET DE LA SECURITE PUBLIQUE

L’objectif global du Ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de sécurité publique est: « LE CITOYEN AU CENTRE D’INTERET ».

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Bujumbura, Burundi.
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Téléphone2 :+257 22 22 98 67
FAX : +257 22 22 90 90
Boite Postal : 7413 Bujumbura

Secrétariat Permanent Sécurité : +257 22258265
Assistant du Ministre : +257 22258264
E-mail : mininter@infos.gov.bi

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Retraite des hauts cadres du Ministère de la Sécurité Publique et de la Gestion des Catastrophes

Publié le dans la catégorie Actualités, Bonne Gouvernance, classe, Formation


En date du 1er au 2 Août 2018, au Grand Séminaire Saint Jean Paul II de Gitega le Ministère de la sécurité publique et de la gestion des catastrophes a organisé une retraite de ses cadres au tour de deux thèmes qui sont « les défis liés à la formation et la gestion des performances à la police nationale ». Cette retraite a été organisée dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations de la 3ème retraite gouvernementale qui a eu lieu à Gitega, en date du 19 au 20 Décembre 2017.

Les travaux ont été ouverts par Son Excellence Monsieur le Ministre de la Sécurité Publique et de la Gestion des Catastrophes.

Vue partielle des participants à la retraite

Dans son allocution de circonstance, il a précisé que cette retraite a été organisée dans la droite ligne de mettre en œuvre les recommandations de la 3ème retraite gouvernementale ci-haut citée. Il a rappelé que dans cette retraite, il avait été formulées toute une série de recommandations y compris celle d’organiser des retraites sectorielles, en vue d’échanger sur les défis qui entravent le bon fonctionnement des structures des différents ministères et y apporter des solutions durables.
Il a continué en disant que le ministère de la sécurité publique et de la gestion des catastrophes étant un organe gouvernemental chargé de concevoir et d’exécuter la politique du gouvernement en matière de sécurité, en collaboration avec les autres institutions concernées, veille en toutes circonstances au renforcement des capacités institutionnelles et opérationnelles du ministère et au respect des engagements internationaux.

A l’heure actuelle, aucune institution ne peut se développer sans avoir du personnel qualifié, ayant des connaissances requises dans les différents domaines liés à ses missions. La police nationale du Burundi ne saurait échapper à cette règle.

Le ministre de la sécurité publique et de la gestion des catastrophes a alors précisé que s’ils se sont réunis pour débattre des défis liés à la formation et la gestion de performances, c’est qu’ils ont voulu prioriser ces questions pertinentes du moment, à la veille des recrutements des nouveaux policiers pour toutes les catégories qui va bientôt démarrer.

En ce qui concerne la gestion des performances dans la police nationale, les participants à cette retraite ont échangé et ont eu une vision commune d’une méthode objective de l’évaluation des performances et ainsi éviter certaines évaluations subjectives qui étaient considérées comme une navigation à vue.

Après son discours, les responsables des structures du Ministère ont été invités à procéder à la signature des contrats de performances institutionnelles.

Dans la présentation qui a porté sur les défis liés à la formation à la police nationale du Burundi, le présentateur, OPC1 Yabu Joseph, a d’abord dégagé l’état des lieux des aspects suivants : la situation des infrastructures de formation, la gestion du personnel, le matériel didactique, le bien-être du personnel des structures de formation, la progression pédagogique, les moyens roulants.

Cette présentation a été suivie par des échanges fructueux entre les participants et la plupart des interventions ont tourné sur les défis suivants : l’insuffisance des moyens humains, matériels et financiers alloués à la formation, les compétences des formateurs, la gestion rationnelle des ressources humaines, matérielles et financières au sein de la PNB, la capacité de prévention des risques et gestion des catastrophes, la capacité de gestion des armes, la qualité de la formation dispensée à la Police Nationale du Burundi par rapport à celle donnée dans la sous-région, le bien-être du personnel des structures de formation.

En ce qui est de la gestion des performances, le premier présentateur, OPC1 Buharurwa Bonaventure a souligné la raison d’être de la notion de gestion des performances en précisant que cette notion a été introduite au Burundi dans la cadre de la politique nationale de gestion des performances du secteur public et le programme national de réforme de l’administration publique.
C’était dans le but de concrétiser la vision du pays dans ce domaine à savoir : « Une administration publique efficace, efficiente, performante et orientée vers l’intérêt du citoyen », socle d’un développement optimal et durable du pays, a ajouté le présentateur.
Il a insisté sur les trois étapes de la gestion des performances qui sont : planifier, contrôler et évaluer.

Quant au 2ème présentateur, OPC1 Nkurunziza Philibert, a commencé par expliquer les notions de base utilisées dans la gestion des performances comme la vision, la mission, les objectifs, la stratégie, les résultats et les indicateurs.

Ces notions de base ont été suivies par la présentation sur 2 outils importants en matière de gestion de performances à savoir : le contrat de performances institutionnelles et le contrat de performances individuelles.
Dans le cadre du contrat de performances institutionnelles et individuelles, il a souligné les éléments clés qu’ils doivent contenir.
Il a terminé la présentation en indiquant l’évaluation des performances, la pondération de l’évaluation des résultats, l’évaluation des compétences et l’évaluation des aptitudes et attitudes sur base des critères clés.

Face aux défis liés à la formation, les recommandations suivantes ont été formulées :
développer et équiper les infrastructures des structures de formation ; améliorer le bien- être du personnel des structures de formation ; renforcer les capacités des formateurs ; améliorer la gestion du personnel et choisir le personnel des structures de formation en fonction de ses compétences ; multiplier les formations fonctionnelles afin d’offrir aux policiers des compétences spécifiques ; doter du matériel didactique moderne aux structures de formation et cultiver la culture du sens du bien commun.

Pour la gestion des performances, on a recommandé qu’il faut approcher les services de l’Ecole Nationale d’Administration en tant que pilote dans la gestion des performances du service public, pour apporter des éclaircissements nécessaires et pour bien faire les contrats de performances afin d’améliorer les prestations du personnel du Ministère de la Sécurité Publique et de la gestion des catastrophes et intégrer la gestion des performances dans le curriculum de formation des candidats officiers et former les officiers en activité sur la notion de gestion des performances.

Signalons que le personnel du ministère de la sécurité publique et de la gestion des catastrophes sera désormais évalué sur base des contrats de performances individuels.

OP1 KAMIKAZI Nadia

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