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En date du 1er avril, dans les enceintes du chef-lieu de la province Mwaro, le ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique a réuni les policiers du commissariat provincial dans le but de s’entretenir avec eux sur les activités de la période passée et préparer les prochaines.
Dans son mot d’accueil, le commissaire provincial Mwaro a spécifié que la situation sécuritaire est globalement bonne dans tout le commissariat provincial suite à l’étroite collaboration entre tous les services à travers la quadrilogie. Néanmoins, il s’observe des cas de criminalité de droit commun comme les cas de vol de bétail et dans les ménages, l’exode des jeunes qui sont amenés en Tanzanie pour les travaux champêtres. Il a aussi signalé le manque d’eau d’électricité dans certaines localités, la vétusté des infrastructures de police, ce qui rend difficile les conditions de vie des
policiers.
Dans son discours, le ministre de l’intérieur du développement communautaire et de la sécurité publique, Niteretse Martin, a d’abord transmis aux policiers les salutations du président de la république du Burundi, Gén Mjr Ndayishimiye Evariste, puis il a recommandé aux participant rester loyal au président, avoir l’esprit patriotique et de
travailler le plus longtemps possible, de ne jamais laisser ou favoriser le désordre, de luter contre l’injustice respecter les échelons l’hiérarchiques dans la transmission des messages ou même des doléances, de respecter du patrimoine national et d’être responsable surtout la ponctualité et la concentration au service.
L’inspecteur général de la police, Gén Maj Pol Budomo Frédéric, a rappelé aux meneurs de la troupe qui sont les officiers et les sous-officiers d’assurer leurs responsabilités en prêchant par de bons exemples, recueillir les doléances des policiers, les traiter et donner des solutions afin d’éviter les rumeurs. Il a mis en garde les officiers de la police judiciaire (OPJ) qui se lancent dans les affaires civiles et les a interpellés d’éradiquer cette mauvaise habitude qui ne fait que ternir l’image du corps.
Les doléances émises se sont rapportées au manque de cartes de services, à la gestion des saisies qui pourrissent alors qu’ils peuvent générer des recettes en les vendant aux enchères, aux crédits exorbitants suite au double intérêt de la part de la banque fournisseur de crédit et au MICROPOL qui l’octroie, au manque de tenue de service, aux chauffeurs en voie de retraite nécessitant d’être remplacés, à la lenteur de l’octroi
des frais funéraires qui trainent en cas de besoins sans oublier l’effectif insuffisant jusque à ce qu’on peut avoir une antenne occupée par deux policiers seulement. Pour la question des cartes de service, le ministre Niteretse Martin a spécifié qu’il va instruire le service en charge pour régler cette affaire et contacter la justice pour la gestion des saisies. Il a rappelé que la MICROPOL exige peu d’intérêt par rapport aux autres institutions financières ; les tenues policières sont en cours de commande
et que la formation des chauffeurs (écolage) est en cours de préparation.
L’inspecteur général de la Police est enfin revenu sur les causes des lenteurs d’octroi des frais funéraires car il faut un dossier complet comportant l’acte de mariage, le certificat de décès et de naissance pour l’enfant ainsi que la carte mutuelle. Il a aussi déclaré que l’effectif des policiers va augmenter dans les deux semaines suivantes et que ça sera l’occasion de diminuer cette carence. De ce fait, une antenne occupée par des policiers inférieur trois est désormais interdit.
Pour des contributions, l’A-C Bushwirima Jean Paul du commissariat communal Ndava sur le cas de la colline Gatsinga dont il est parrain a exposé les statistiques qui montrent que le surplus de grossesses non désirées révèle un danger imminent dans la société. Lors des enquêtes qu’il a menées sur cette colline, il a relevé les statistiques suivantes : 06 enfants naturels nés dans le foyer parental de la victime, 137 enfants naturels sur la colline, 35 enfants qui ne sont pas inscrits, 51 enfants qui ont étérefusés par leurs père, 53 accouchements tant qu’élèves, 05 élèves seulement sont retournés à l’école, 57 filles ont été engrossées par les célibataires, 42 filles ont été engrossées par les marié(adultère), 3 filles engrossées étant handicapées et 4 filles ont refusés de dénoncer les auteurs.
A partir de ce cas impressionnant, le ministre Niteretse Martin a recommandée de faire des enquêtes approfondies sur quiconque a engrossé celle qui est encore sur le banc de l’école ainsi que d’autres mineurs, de les arrêter et de les traduire devant la justice pour éradiquer ce mauvais comportement et rendre justice aux victimes.
Signalons que ces descentes ont été effectuées dans les autres provinces et
continueront vers d’autres provinces.
1SM Pol RUGEYO Olivier