MINISTERE DE L'INTERIEUR, DU DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE ET DE LA SECURITE PUBLIQUE

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MINISTERE DE L’INTERIEUR, DU DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE ET DE LA SECURITE PUBLIQUE

L’objectif global du MinistĂšre de l’intĂ©rieur, du dĂ©veloppement communautaire et de sĂ©curitĂ© publique est: « LE CITOYEN AU CENTRE D’INTERET ».

Contacts

MinistĂšre de l’IntĂ©rieur, du DĂ©veloppement communautaire et de la SĂ©curitĂ© Publique
Ngagara,Quartier Industriel,
Avenue Nyabisindu,N° 17
Bujumbura, Burundi.
Téléphone1 :+257 22 22 24 78
Téléphone2 :+257 22 22 98 67
FAX : +257 22 22 90 90
Boite Postal : 7413 Bujumbura

Secrétariat Permanent Sécurité : +257 22258265
Assistant du Ministre : +257 22258264
E-mail : mininter@infos.gov.bi

Documents de la Police Judiciaire

Une administration proche de la population

Publié le dans la catégorie classe


En dates du 28 et du 29 Mai 2024, la cellule communication du ministĂšre de l’intĂ©rieur du dĂ©veloppement communautaire et de la sĂ©curitĂ© publique a effectuĂ© une descente dans les communes de Giheta et Gitega pour s’enquĂ©rir de la rĂ©alisation des projets communautaires, du service public ainsi que la situation sĂ©curitaire qui prĂ©vaut dans ces communes.

Dans la commune de Giheta, la sĂ©curitĂ© est bonne et la population vaque Ă  ses activitĂ©s sans aucune quiĂ©tude. NĂ©anmoins certains cas de vols dans les champs et dans les mĂ©nages, des morts dus aux accidents de la route ont Ă©tĂ© signales selon l’administrateur communal. Ninahaza Micheline nous a fait savoir que les autoritĂ©s administratives en collaboration avec les membres des comitĂ©s mixtes de sĂ©curitĂ©s essaient de jugules ce problĂšme. Ceci est aussi repris par Niyonkuru Claude, membre du comitĂ© mixte de sĂ©curitĂ© sur la colline Gasunu. Il a indiquĂ© que les vols dans les mĂ©nages ont cessĂ© sur cette colline depuis qu’il y a une antenne de police. Cette derniĂšre travaille en collaboration avec les membres des comitĂ©s mixtes de sĂ©curitĂ© ce qui apaise la population. Le commissaire communal de Giheta a confirmĂ© ces
dĂ©clarations de l’administration en arguant que la commune de Giheta est calme grĂące Ă  la collaboration qui caractĂ©rise toutes les couches de la sociĂ©tĂ© en matiĂšre de sĂ©curitĂ©.

Coopérative, un choix et une chance.

La population de Giheta a saisi cette sĂ©curitĂ© comme une opportunitĂ©. Elle s’est investie beaucoup dans les travaux gĂ©nĂ©rateurs de revenu. A titre d’exemple, la colline de Gasunu abrite une sociĂ©tĂ© coopĂ©rative hors pair. ‘’Tsinda amapfa est une sociĂ©tĂ© coopĂ©rative d’agriculture qui a su transformer toute la communautĂ© environnante. Selon Gasunzu
Evariste, cette coopĂ©rative qui a dĂ©butĂ© avec quatre membres est devenue une famille rassemblant des centaines de membres dont la grande partie est de sexe fĂ©minin. Elle est appuyĂ©e par la BPAE, la FAO ainsi que l’administration. Elle s’occupe de l’agriculture moderne des maĂŻs des haricots, du riz, des plantes de diffĂ©rentes sortes etc

Ngendakumana Frediane, membre de cette coopĂ©rative a fait savoir que la coopĂ©rative Tsinda amapfa lui a donnĂ© une chance de transformer sa vie et celle de sa famille. Les membres s’approprient des techniques et les rapatrient chez eux. Les membres de cette coopĂ©ratives nous ont confiĂ©s d’ailleurs ĂȘtre fiers des progrĂšs qu’ils connaissent dans cette coopĂ©ratives. Tsinda amapfa a formĂ© des Ă©lĂšves, des enseignants ainsi que d’autres
coopératives.

Le service d’état civil, la sensibilisation rĂ©ussie.

L’administration de la commune Giheta s’attelle aussi à servir la population que ça soit au
bureau ou sur terrain. A l’état civil, la population se pressait d’entrer un a un pour ĂȘtre
accueilli. Ngendakumana Venant rencontrĂ© devant l’officier d’état civil assure avoir Ă©tĂ©
offert un bon service. Il Ă©tait en compagnie de sa femme pour inscrire leur enfant nouveau
ne dans les livre de l’état civil. Ils dĂ©clarent avoir compris que cet acte est l’essence de

l’acquisition de la nationalitĂ©. Ce couple a promis de faire une sensibilisation auprĂšs de leurs voisins pour qu’aucun enfant ne soit pas ĂŽtĂ© de son droit. Harerimana Pierre chef de service d’état civil a fait savoir que son service est au beau fixe.
Les services rendus sont entre autres : inscription des nouveaux nĂ©s, le renseignement des dĂ©cĂšs et leurs extraits respectifs, les documents attestant la reconnaissance d’un enfant naturel, les documents d’adoption etc
 le service de l’état civil constitue une base des donnĂ©es de la commune et du pays dans la gestion de la dĂ©mographie et de la planification
qui en dépend. Les documents qui y sont délivrés sont utilisés dans tous les services tant publics que privés.

Nyabututsi rural, un exemple de leadership réussi.

La province de Gitega a connu des avancĂ©es en dĂ©veloppement communautaire sur plusieurs collines. Parmi les localitĂ©s qui ont Ă©tĂ© visitĂ©es par la cellule communication, il y a la colline de Nyabututsi rural. Ciza Francois le chef de cette colline a prĂ©sentĂ© le bilan de cette colline qui est largement positif. Pour se conformer Ă  la vision du chef de l’état de
transformer les terrains vierges en champs de cultures il a invitĂ© la population de sa colline Ă  investir le terrain vide de cette colline et le cultiver. Ils ont plantĂ© le cafĂ© sur un terrain de plusieurs hectares. Il a rĂ©ussi Ă  amener toute la population les femmes en premier sur le terrain des travaux. Ils ont construits 12 puits de ‘’Amazi ya rusengo’’ et beaucoup d’autres projets de dĂ©veloppements. Les habitants de cette colline rencontres sur terrain ont dĂ©clarĂ© avoir prĂȘtĂ© allĂ©geance aux autoritĂ©s administratives de leurs collines. Ils en sont fiers.

La province qui projette pour l’avenir.

Les autoritĂ©s provinciales ont compris que leur part dans la sensibilisation de la population de s’atteler aux travaux de dĂ©veloppement et de faire de la sĂ©curitĂ© une affaire de tout le monde. Le gouverneur de Gitega Venant Manirambona a fait savoir que sa province est calme et a dĂ©jĂ  mis pied sur les rails de dĂ©veloppement. NĂ©anmoins quelques cas d’insĂ©curitĂ© se sont manifestĂ©s comme des suicides dans les communes de Mutaho et
Bugendana. Il a instruit les officiers de la police judiciaire de bien vĂ©rifier qu’il ne s’agit pas des meurtres simulĂ©s en suicide. A cela s’ajoute des cas de noyade dans les riviĂšres dus Ă  la forte pluviositĂ©. La rĂ©colte de maĂŻs et d’autres cultures a Ă©tĂ© bonne et la population est appelĂ©e Ă  bien conserver cette derniĂšre.
La ville se dĂ©veloppe du jour au lendemain. Les grands bĂątiments s’érigent comme des champignons sur toute l’étendue de cette ville devenue politique et qui abritera les bureaux des plus hautes institutions du pays. Les habitants de cette ville sont priĂ©s aussi de se conformer Ă  la vision du pays, Burundi pays Ă©mergent en 2040, pays dĂ©veloppĂ© en 2060 en
construisant des belles maisons éclairées et en éloignant toute sorte de saletés. Il interpelle les chefs des familles et les administratifs à préserver les familles qui sont les bases de tout développement. Il a terminé par encourager les administratifs à la base pour le travail abattu pendant leurs mandat.

Le contrĂŽle routier, le professionnalisme toujours.

La cellule communication a terminĂ© sa tournĂ©e par la visite sur terrain sur la route Gitega Ngozi ou se dĂ©roulait le contrĂŽle routier effectuĂ© par les policiers du commissariat provincial de Gitega. Le commissaire provincial rencontrĂ© sur terrain a aussi rassurĂ© que la province se porte bien au niveau sĂ©curitaire. Les accidents sont les causes de plusieurs morts comme l’a signalĂ© le gouverneur. Ils sont dus aux excĂšs de vitesse et du manque de maitrise des engins roulants. Pour parer Ă  ça, des dos d’ñne ont Ă©tĂ© mis pour ralentir les chauffeurs. Il a apprĂ©ciĂ© les comitĂ©s mixtes de sĂ©curitĂ© qui ne mĂ©nagent aucun effort pour prĂ©server la paix et la sĂ©curitĂ©.
Le commandement de la police a pris le devant pour combattre la corruption que ça soit sur la voie routiĂšre ou dans les bureaux. Avant de transiger une amende, l’officier responsable montre au chauffeur quelle loi il a enfreint dans le code de la route et tout se fait dans la transparence totale. Les officiers de la police judiciaire sont tous sous les ordres de l’officier responsable de ce service. Cette transparence pendant le contrĂŽle routier a Ă©tĂ© tĂ©moignĂ© par Horimbere Athanase qui assure que les policiers de Gitega dĂ©montrent ce qui devrait caractĂ©riser toutes les forces de l’ordre. Ils font que leur travail avec fermetĂ© sĂ©rĂ©nitĂ© et honnĂȘtetĂ©.
Somme toute, la province de Gitega connait des avancées majeures dans le domaine du développement communautaire et de la sécurité. Les imperfections qui se remarque sont jugulées sans tarder ce qui démontre que les autorités sont solidaire et constitue une chaine de défendre leur secteur de responsabilité.

Lt BIZIMANA Andre

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