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En date du 2 juillet 2024, en mairie de Bujumbura, la direction générale de l’administration du territoire et de la formation patriotique a réuni les gouverneurs, les administrateurs communaux ainsi que les cadres du ministère du domaine de l’intérieur dans un atelier de présentation des résultats de l’étude sur ‘’le diagnostic de l’écosystème d’identification (ID) au Burundi’’ un projet financé par la banque mondiale. Ces activités ont vu la participation du Ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique.
Dans son mot d’accueil, le Maire de la ville a souhaité les bienvenues aux participants à cet atelier dont l’hôte d’honneur qu’est le ministre. Il a précisé que les actes d’états civils dans la ville dont il est le maire posent souvent des problèmes difficiles à résoudre comme des documents produits
dans les zones souvent piratés, les cartes d’identité qui sont délivrés quelques fois sans consulter l’identification du demandeur etc… Certes, l’identification des personne d’une manière digitalisée viendra comme une solution pour la mairie’’ at il conclu.
Le coordonnateur de la société PAFEN (projet d’appui aux fondations de l’économie numérique au Burundi), société promoteure de ces études a fait savoir que la banque mondiale a financé ce projet à hauteur de 92 millions de dollars en 2 tranches. Ce financement vise à mettre le Burundi
sur les rails du développement numérique au Burundi. Le pays connait un retard dans le service d’état civil pour le fait que beaucoup de services publics ce qui bloque le développement du pays.
La PAFEN (Projet d’Appui aux Fondations de l’Economie Numérique au Burundi) est venue pour intervenir dans la digitalisation des services publics afin de contribuer à la réalisation de la vision du Burundi, pays émergent en 2040 et pays développé en 2060.
En effet, l’objectif de la PAFEN et son financement additionnel est d’accroitre l’accès a l’internet a haut débit, en particulier pour les communautés mal desservies et d’améliorer la capacité du gouvernement à gérer ses ressources et de fournir ses services publics par voie numérique. ses composantes sont entre autres l’accès a l’inclusion numérique, facilitation de la prestation des services publics numériques etc.
Le ministre de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique a commencé son discours par remercier le représentant du PAFEN, des fonctionnaires du ministère dans le domaine de l’intérieur et des administratifs en général d’avoir arrivé à ce stade de présentation des études faites sur la digitalisation. ‘’Le gouvernement du Burundi est convaincu que l’utilisation des technologies est la clé de réussite dans la préservation des données. L’intérêt que l’état voit dans les technologies de communication et de l’information est énorme. Ces dernières permettent d’améliorer les états civils. Les échanges et la transaction des données
électroniques. L’action de la carte d’identité biométrique va contribuer à l’émergence économique du pays. Le président de la république a recommandé que tous les services de l’état civil doivent être digitalisés. Nous devons être à mesure de mettre ça en oeuvre.’’ A t il martelé. Ils a remercié les partenaires surtout SOFOCOM pour le dévouement dans la réussite de ce travail.
Selon Valentin Nahimana, secrétaire permanent au ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publiqueCe projet de digitalisation des services publics a été dénommée ID for D (identité pour le développement). il renferme toutes les couches de l’état civil et du service public en général. Il y aura un lien d’interoperabilité entre les services publics de l’état, parapublic et ceux du secteur privé. A chaque naissance, les empreintes, les noms seront prises que ça soit dans les structures sanitaires ou devant l’officier de l’état civil. Un numéro d’identification unique sera octroyé sur cet enfant et le définira toute sa vie comme son ‘’médium’’.
Chaque personne aura son identifiant unique, ses empreintes, son iris d’oeil, ses noms et tout ce qui est lie a lui gravé sur sa carte d’identité biométrique qui sera utilisable dans les pays de la sous région. Cette technologie est le résultat des conventions internationales auxquelles le Burundi a souscrit. A t il ajouté.
Les autres secteurs les de la vie du pays suivront cette modernité. les amendes, taxes et les
impôts seront payés selon le modele électronique e-payment ce qui déjouera les mauvaises
pratiques de détournement et de corruption sans oublier la réduction des pièces de banque. les services judiciaires n’auront plus du mal à identifier les personnes, sélectionner les fugitifs et signaler aux autres services de police et d’immigration.
Notons que ce projet va concerner au niveau préliminaire onze communes et va évoluer dans d’autres communes du pays pour enfin former un cordon de données du pays infaillible et sécurisées.
BIZIMANA André