MINISTERE DE L'INTERIEUR, DU DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE ET DE LA SECURITE PUBLIQUE

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MINISTERE DE L’INTERIEUR, DU DEVELOPPEMENT COMMUNAUTAIRE ET DE LA SECURITE PUBLIQUE

L’objectif global du Ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de sécurité publique est: « LE CITOYEN AU CENTRE D’INTERET ».

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Ministère de l’Intérieur, du Développement communautaire et de la Sécurité Publique
Ngagara,Quartier Industriel,
Avenue Nyabisindu,N° 17
Bujumbura, Burundi.
Téléphone1 :+257 22 22 24 78
Téléphone2 :+257 22 22 98 67
FAX : +257 22 22 90 90
Boite Postal : 7413 Bujumbura

Secrétariat Permanent Sécurité : +257 22258265
Assistant du Ministre : +257 22258264
E-mail : mininter@infos.gov.bi

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Toutes les naissances bientôt enregistrées

Publié le dans la catégorie classe


En date du 18 août 2021, dans les enceintes de la Croix Rouge à Kirundo, le ministère de l’intérieur, du développement communautaire et de la sécurité publique, en partenariat avec la fondation stamm, a organisé un atelier de lancement officiel de la campagne d’enregistrement tardif des naissances dans le cadre du projet Giriwanyu Kibondo pour appuyer l’accès aux services de base y compris l’enregistrement des naissances pour les enfants rapatriés et déplacés en province Kirundo.

Les travaux de cet atelier ont été ouverts par le directeur général de l’administration du territoire(DGAT), Monsieur Habonimana Nestor, et ont vu la participation du gouverneur, contrôleur provincial d’état-civil et les officiers d’état-civil de toutes les communes de la province Kirundo.

Dans son mot d’accueil, le gouverneur de la province Kirundo a fait savoir que, pour diverses causes, nombreux enfants ne sont pas  enregistrés dans les registres d’état-civil dans toute la province. Ces derniers rencontrent beaucoup de difficultés à accéder aux services de base comme tous les autres enfants burundais et leurs droits ne sont pas protégés. A titre exemplatif, il a indiqué que l’année scolaire écoulée 900 enfants n’ont pas pu être admis à l’école par manque d’extraits d’acte de naissance. Il a également promis que l’administration provinciale va s’investir pour la réussite de cette campagne. Il a saisi cette occasion pour appeler la population de sa province à venir massivement faire enregistrer tous les enfants pour qu’à la fin de la campagne on ne trouve aucun enfant non inscrit dans les registres d’état-civil. Le directeur général de l’administration du territoire, dans son discours d’ouverture des travaux, a indiqué que la situation qu’a vécue notre pays dans le passé a entrainé beaucoup de personnes à l’exil. Cela a occasionné que plusieurs enfants nés dans ces conditions ne soient pas enregistré dans les registres d’état-civil.  A leur retour au pays,  ils se retrouvent  confrontés à d’énormes difficultés car ne pouvant pas accéder à certains services sociaux de base sans extraits d’acte de naissance. Il a encore rappelé que la planification des projets du pays tient compte des effectifs de la population ce qui est entravé quand certains citoyens ne sont pas comptabilisés.  Il a aussi mentionné les avantages que l’enregistrement dans les registres d’état-civil offre aux enfants, entre autres la protection, le droit au nom, le droit à la nationalité et l’accès facile aux divers

services de base comme les soins de santé et l’éducation. Habonimana Nestor a alors appelé les parents à profiter la campagne pour faire enregistrer tous leurs enfants et a demandé aux administratifs à la base de sensibiliser la population sur l’importance de cette activité pour qu’aucun enfant ne reste sans être enregistré. Il a terminé en remerciant l’UNICEF qui, à travers la fondation stamm, a appuyé cette campagne aussi importante et appelé la population à continuer à observer les gestes barrières contre la COVID-19.

Les officiers d’état-civil présents ont remercié le gouvernement de la république du Burundi qui a initié le projet ainsi que ses partenaires et ont affirmé que les nombreux enfants non enregistrés sont entrain d’être inscrits et pourront désormais bénéficier leurs droits comme tous les autres citoyens. Ils ont apprécié le fait que les agents d’état-civil aient été rapprochés tout près de la population pour que les parents ne fassent pas de longs trajets pour aller faire enregistrer leurs enfants.  

Signalons que les travaux ont été clôturé par une séance d’enregistrement des enfants qui n’étaient pas inscrits dans les registres d’état-civil ainsi que la remise d’un don de matériels composés de 24 cartons de papiers A4 contenant chacun 5 lames et 60 classeurs. Ce don venait s’ajouter à un autre composé de 80 000 extraits d’acte de naissance imprimés, 205 stylos à plume et leurs cartouches, 400 registres d’état-civil, 50 tampons, 25boites d’encre correcteur, 130 boites d’attache-feuilles, 25 perforateurs, 3 cartons de feutres ainsi que 7 cartons de papier A4 qui avait été octroyé précédemment.

OPP2 Ndayisaba Corneille

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